samedi 26 février 2011

Fight Girl


FIGHT GIRL de Izumi TSUBAKI, publié chez Delcourt, collection Shôjo, 2011.

Résumé :

Chef d'une bande de voyous, Mafuyu est renvoyée de son lycée suite à une violente bagarre.
Promettant à sa mère de ne plus jamais se battre, elle intègre l'établissement privé Midorigaoka. Mais la veille de son arrivée, elle est confrontée à une rixe en pleine rue et sauve un jeune homme en danger... En danger, vraiment ? Ce dernier est en fait son professeur principal : un brin sadique, il va forcer Mafuyu à continuer de se battre ! Quelles sont les raisons de son comportement tyrannique ? Fight Girl, ou l'histoire hilarante de Mafuyu, une rebelle au cœur tendre, avec laquelle Izumi Tsubaki réinvente les codes du manga pour filles. [source : Ed. Delcourt]

Ce que j'en pense :

La lecture de ce premier volume donne l'impression d'une mise en bouche. Agréable mais ne laissant pas forcément présager de la qualité de la suite.
Quelques personnages principaux se sont mis en place, l'intrigue générale est présentée, mais du point de vue du contenu ou de l'avancée du scénario, on reste sur sa faim. Je peux imaginer ce que l'auteur envisage pour la suite mais pas au delà d'un certain point.

Je reste donc perplexe à la lecture de ce tome 1 et tant que la suite ne sera pas sortie, impossible de juger la qualité de la série.

Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un shôjo assez envolé, plein d'action, d'humour, et où l'héroïne gaffeuse et niaiseuse entraîne dans sa course tous les personnages qui l'entourent. Une entrée en matière fracassante pour une bad girl au cœur tendre.

vendredi 25 février 2011

Chocolate Cosmos


CHOCOLATE COSMOS de Nana HARUTA, publié chez Marvel Panini France, collection Panini Manga, 2011.
(Série en 4 vol.).

Résumé :

Le grand amour dont Sayuki rêve depuis toujours n'a pas encore frappé à sa porte ! Un beau jour d'été, une rencontre va tout changer.
Mais quand la lycéenne découvre que son prince charmant n'est autre qu'un de ses professeurs, elle est bien obligée de reconsidérer la situation ! Où cet amour la mènera-t-il ? [source : Ed. Panini]

Ce que j'en pense :

Le titre est la seule chose qui me déplaise dans ce manga. Pourquoi les auteurs s'acharnent-ils à trouver des titres débiles pour leurs séries ?

Comme dans Love Berrish, l'auteur reprend de grands classiques du manga pour fille, et le retravaille à sa sauce. Les dessins sont fins et classiques et il est clair que cette série ne renouvelle en rien le genre. Malgré tout, j'adore.

Ce premier volume donne des frissons. On a vraiment envie de soutenir la jeune fille au regard noir qui rêve de romance ! Elle se fixe sur un amour difficile à atteindre, et garde son objectif bien devant elle.

Les professeurs aussi auront droit au chapitre, mais n'est-ce pas pour mieux torturer Sayuki dans la suite de la série ?

Vivement la suite !

jeudi 24 février 2011

Anniversaire - 10

Bon bah petit à petit il avance, ce blog ...

Ce mois-ci je me demandais pourquoi je chroniquais si peu de comics. A près tout, j'ai tout de même créé une rubrique exprès pour, et elle a autant de succès que ma catégorie "Pratique". Hé bien, j'en lis peu. Je voudrais commencer les séries Walking Dead et Tony Chu (le détective cannibale), mais pour le moment manga, bd et romans ont eu la préférence.

Je n'ai pas non plus envie de mettre d'articles concernant des lectures qui m'ont laissée indifférente, bref, je fais de mon mieux pour écrire sur des entrées intéressantes. J'essaie aussi de ne pas multiplier les articles sur plusieurs volumes d'une même série. Par exemple, j'ai parlé de WolfGuy alors que seulement quatre tomes étaient parus, je ne vais pas réécrire combien j'aime cette série après le cinquième tome (oups, je l'aurai fait ici^^).

Je devrais lire davantage, beaucoup de livres m'attendent, mais je me suis remise parallèlement à mes travaux d'écriture, donc pas d'étonnement si les articles continuent sur ce rythme pépère tranquille des premiers temps...

Voilà mes pérégrinations mentales (intellectuelles) du moment. Je ne compte pas vous raconter ma vie, seulement mes lectures.

mercredi 23 février 2011

Funérailles


FUNERAILLES de Richard MONTANARI, publié chez Pocket, collection Pocket Thriller, 2009.

Résumé :

Du conte de fées au cauchemar, il n'y a qu'un pas.
Il suffit d'une seule nuit, d'une seule lune. Au bord de la rivière Schuylkill, une jeune femme semble reposer, sagement allongée. Mais la belle ne dort pas : amputée des deux pieds, le ventre souillé d'un mystérieux dessin, la princesse a définitivement quitté le monde des vivants... A Philadelphie, Noël approche et, avec lui, son cortège de flics en service. Byrne, impliqué jusqu'au cou dans une vilaine bavure, et Balzano, arrachée à ses festivités familiales, passent un fichu réveillon.
Point de cadeaux sous leur sapin mais une ribambelle de soucis : une vieille affaire de pédophilie, le meurtre d'un policier à la retraite et puis cette femme mutilée, qui n'est pas la dernière. Mise en scène ? Quelque part dans la région, la magie de Noël semble inspirer un maniaque, réécrivant un par un ses contes favoris, en lettres de sang... [source : Ed. Pocket]

Ce que j'en pense :

Un troisième volume toujours aussi intéressant.
Les personnages ont petit à petit évolué tout en continuant d'enquêter sur les dessous des affaires criminelles de Philadelphie.

Après nous avoir diverti en parlant de cinéma, l'auteur s'attaque aux contes de fée. Une manière peu commune de donner envie aux lecteurs de relire les classiques indémodables de Grimm, Perrault ou Andersen.
J'ai apprécié le nouveau personnage, un jeune amish, qui apporte pas mal d'humour au texte et m'a donné envie de réécouter la chanson parodique "Amish Paradise" de Weird Al Yankovic (à regarder avec le clip si possible). Aussi, plusieurs scènes se passent hors des murs de la ville, dans la région avoisinante... que ceux qui pensent que vivre en ville est dangereux réfléchissent à deux fois après avoir lu ce livre !

Le quatrième volume intitulé "7" est le dernier que l'auteur ait écrit avant de passer à d'autres héros. Reprendra-t-il plus tard ses inspecteurs des premiers jours ? Il faudra lire le suivant pour en être sûr, ce que je ferai sans trop tarder !

Je rappelle au passage que la série se compose de la manière suivante :
- Déviances
- Psycho
- Funérailles
- 7

lundi 21 février 2011

A Lollipop or a bullet


A LOLLYPOP OR A BULLET de SUGIMOTO Iqura et SAKURABA Kazuki, publié chez Glénat, collection Seinen, 2011.
(Série en 2 vol.).

Résumé :

Pour affronter le monde dans lequel elle vit, Nagisa, jeune collégienne de province élevée par sa mère, est à la recherche de "vraies balles".
Sa rencontre avec Mokuzu, fille d'un célèbre chanteur fraichement débarquée de Tokyo et qui prétend être une sirène, lui fera prendre conscience de cette tragédie nommée "amour", et lui révélera les douloureuses expériences de l'adolescence. Tiré d'un roman à succès de Kazuki Sakuraba, A Lollypop or A Bullet est une véritable ode à l'amour et au combat de la jeunesse pour la vie. [source : Ed. Glénat]

Ce que j'en pense :

Pour parler des affres de l'adolescence et de la souffrance, les auteurs ont bien des possibilités. Celles abordées dans ce manga sont à mes yeux d'un caractère rafraîchissant et novateur. Je n'ai pas lu le roman dont est tiré la série et je le regrette. S'il a le quart de la force de cette série, c'est à mes yeux indéniablement un chef d'œuvre.

Deux filles souffrent. On parle de fantastique, on rêve, on s'illusionne, on fuit la réalité, on se fixe des objectifs impensables. On pleure, on rit, on refuse les évidences et on essaie d'esquiver la souffrance. Quand on a vécu ce qu'ont connu ces deux demoiselles, la vie est une toile qu'il faut peindre, un vase à remplir ou un conte à réciter.
Sur leurs passages, elles blessent bien des gens, mais quand se dévoilent ces demoiselles, on réalise que la souffrance qu'elles infligent est minime par rapport à celle qu'elles trainent à leurs côtés.

J'ai cru qu'elle était une sirène. N'en serait-elle pas une finalement ? Et ces "vraies balles" sont-elles si précieuses ?

dimanche 20 février 2011

Seed of Love


SEED OF LOVE de NANBA Atsuko, publié chez Soleil Productions, collection Soleil manga shôjo, 2011.
(Série en 7 vol.).

Résumé :

De nombreuses amies, un petit copain plus âgé qu'elle, Miku a tout ce qu'il faut pour passer sa 1ère année au lycée sans le moindre tracas.
Sauf qu'un jour, son père lui annonce sans détours qu'il a décidé d'ouvrir une pension... !? Voici une histoire où les amours d'adolescence s'entrecroisent et ne vont jamais comme il faudrait ! [source : Ed. Soleil]

Ce que j'en pense :

Un titre mignon à souhait, où dès le premier volume on sent poindre les ennuis à plein nez !
Mademoiselle l'héroïne se prend les pattes dans ses sentiments. Elle qui semble à son entourage tout posséder et avoir une adolescence dorée, la voilà prise dans un engrenage qui la dépasse.
Elle perd pied dès que son quotidien ordinaire est chamboulé (la faute à ses parents bien entendu) et ne sais plus où son cœur la mène.

Autre avantage : il s'agit d'une série courte en 7 volumes.

Un bon petit shôjo dont j'attends la suite avec impatience.

samedi 19 février 2011

Ikigami
















IKIGAMI - Préavis de mort
de MASE Motorô, publié chez Kaze Manga, collection Seinen, 2009-2011.

Résumé :

Dans notre pays, une loi entend assurer la prospérité de la prospérité de la nation en rappelant à tous à tous la valeur de la vie.
Pour ce faire, un jeune sur mille entre 18 et 24 ans est arbitrairement condamné à mort pour une micro-capsule injectée lors de son entrée à l'école. Lorsque l'on reçoit l'Ikigami, c'est qu'il ne nous reste plus que 24 heures à vivre. Mais à quoi passer cette dernière journée, lorsqu'on n'a pas eu le temps de faire sa vie ? Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ? [source : Ed. Kaze]

Ce que j'en pense :

Une série d'anticipation un peu morbide, mais d'une grande puissance morale. Tour à tour, l'auteur traite de gens d'extraction et d'âges différents (entre 18 et 24 ans) qui reçoivent ce préavis de 24 heures avant leur décès officiel. Selon leurs passés et leurs vies, on assiste à des drames, des miracles, des aventures abracadabrantes ou de simples embrassades paisibles.

Vu le caractère légèrement répétitif de l'action, même si la psychologie du livreur de mort est travaillée, il me semble que la série s'épuise petit à petit et il reste à espérer que l'auteur ne continuera pas trop longuement au risque de réduire considérablement l'intérêt de l'histoire. Au Japon, huit volumes sont publiés actuellement, et la parution française du huitième volume est annoncée tout prochainement.

Il est évident que c'est un titre mature quoique contenant peu de scènes de violence physique extrême ou à caractère sexuel. La violence est essentiellement psychologique et émotionnelle, tant vis à vis du héros que des gens à qui il est chargé de livrer l'Ikigami ainsi que leurs proches.

vendredi 18 février 2011

La rêveuse
















LA RÊVEUSE
de YAO Fei La, publié chez Casterman, collection Hua Shu, 2007-2008.
(Série en 6 vol.).

Résumé :

Li Mengling, lycéenne de 16 ans, s’ennuie dans la petite ville portuaire où elle réside avec ses parents. Par désœuvrement, nourrie de ses lectures de bande dessinée, elle s’adonne à des rêveries épiques où elle devient, grâce à son amie la fée An’nuo, une belle jeune fille aux super-pouvoirs. Et bientôt, des changements commencent à apparaitre dans son environnement. [source : decitre.fr]

Ce que j'en pense :

Il y a ennuyeux et ennuyeux. Cette série a été écrite sur 10 ans. Manifestement portée dans le cœur de nombreux lecteurs en chine, je ne peux pas dire que j'aie personnellement été emballée. Au contraire.

Je me suis tellement ennuyée que j'ai fini par sauter des dialogues, puis des cases, des pages, des chapitres... et survoler les six volumes en espérant pouvoir trouver un futur acheteur.

Les scènes de fin d'ouvrage où l'auteur décrit les lieux et fait de brefs descriptifs annexes sont intéressantes. Dommage que l'histoire en soi le soit assez peu. Une bande d'amis dans une petite ville côtière chinoise. pas d'histoire d'amour, pas de jalousies, que leurs rêves et ce qui les pousse vers l'avenir. C'était trop édulcoré pour moi, trop farfelu par moments et voir évoluer à ce point un auteur au fil des volumes est assez gênant. Comme dans le manga Ah ! My Goddess, où en comparant le premier volume et le 30ème, on ouvre grand les yeux en se demandant où l'auteur est passé pour apprendre à dessiner aussi bien au final, sauf qu'ici la différence est moins notable.
On sent l'œuvre de jeunesse qui a mûri, et n'a malheureusement pas été assez retravaillée.

La série sera bientôt indisponible, et ce ne sera pas une grande perte.

jeudi 17 février 2011

Chats !
















CHATS !
de Frédéric BRREMAUD et Paola ANTISTA, publié chez Hugo & Cie., collection Hugo BD, 2010.

Résumé :

[...] Les histoires font de une à quelques pages. Toutes parlent de l'univers des chats sur un ton tendre et humoristique. Dans la plupart des cas, on retrouve les personnages principaux de la série, mais d'autres, secondaires, font des apparitions sporadiques. [source : Ed. Hugo & Cie.]

Ce que j'en pense :

Un gros "Bof" pour ce titre dont j'attendais davantage.

Dans le premier tome, le dessin se cherche, tout en étant assez joli, et on pouvais espérer qu'il prenne ses marques dans le second. A mon goût c'est l'inverse qui se produit, le trait se brouille, les visages se déforment de manière peu esthétique, et l'ensemble donne une impression de trop peu et d'amateurisme (ou de bâclé).

Trop peu de fond : le livre ne s'adresse finalement qu'aux amoureux inconditionnels des chats. Trop peu d'humour : on aurait voulu pouvoir vraiment rire à certaines blagues, vu le ton que cherche à se donner l'histoire, mais ce n'est pas possible.
Trop peu de scénario : quand l'auteur renâcle à trouver un scénario cohérent ou à suivre l'intrigue annoncée dans le tome 1 pour finir par s'éparpiller en petites historiettes sans fondement, c'est dommage, évidemment.

Sous couvert d'une jolie histoire de chats pour petits et grands il n'y a ... rien d'autre.

Les quelques clins d'œils à d'autres séries ou personnages célèbres (Kiki la petite sorcière, Calvin et hobbes, Astérix, Tokio Hotel, etc. sont à peine exploités et tombent finalement assez mal dans le contexte.

Quand l'auteur n'a plus de scénario, pas de problème : on remplit le bas de page avec des soi-disant photos souvenir des chats lorsqu'ils étaient plus petits, et quand vraiment on a tout essayé, on fait pareil sur l'héroïne.

J'exagère... probablement... mais à part de jolies couleurs et quelques anecdotes marrantes sur la vie avec un chat au quotidien, il n'y a pas grand chose dans cette BD.
Totalement décevant.

mercredi 16 février 2011

Pratique

CUISINE :

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70 Gâteaux au Yaourt


LOISIRS CRÉATIFS
:

(à venir)

70 Gâteaux au Yaourt


70 GÂTEAUX AU YAOURT et des idées de décoration - Recettes sucrées et salées de Audrey BAHARIER, publié chez Play Bac, 2010.

Contenu :

Un livre-présentoir avec 70 fiches plastifiées réversibles, un côté recettes sucrées, un côté recettes salées. Attention, les images donnent faim, comme dans la plupart des livres de cuisine...

Ce que j'en pense :

Ce livre a l'avantage de contenir des recettes très simples à réaliser et conviendra donc à des enfants ou des cuisiniers débutants. Les recettes sont variées et clairement illustrées, le dosage se fait à l'aide d'un simple pot de yaourt et tous les ingrédients sont calculés sur ce principe. On n'a donc jamais besoin de peser les aliments !

Facile, pratique, ludique et surtout très bon, toutes les recettes que j'ai testées (ou adaptées) se sont couronnées de succès.

Le livre montre qu'on peut varier très simplement sur une même base, que ce soit en changeant de moule, en décorant le gâteau, ou en échangeant quelques ingrédients de base de la recette.

Au final, il s'agit d'une "variation sur le même thème" et moi, j'aime.

mardi 15 février 2011

Ami-ami


AMI-AMI de Rascal et Girel, publié à L'Ecole des Loisirs, collection Lutin Poche, 2004.
(One Shot).

Résumé :

Dans une jolie vallée vivaient sans se connaître un gentil petit lapin et un grand méchant loup.
Le gentil petit lapin habitait tout en bas de la vallée dans une petite maison blanche. Le grand méchant loup habitait tout en haut de la vallée dans une grande maison noire. [source : Ed. L'École des Loisirs]

Ce que j'en pense :

Ils rêvent chacun de l'ami idéal, ils se le représentent bien, chacun de son côté. Puis un jour, ils se rencontrent, ils sont différents : l'un est un loup, l'autre un lapin ! Une histoire d'amitié où deux êtres se rapprochent malgré leurs différences. L'album fait réfléchir à la manière dont on veut faire "changer" les autres plutôt que de les accepter tels qu'ils sont.

Thèmes : amitié, différences, acceptation de l'autre, loup.

lundi 14 février 2011

Hellblade


HELLBLADE de Je-Tae YOO, publié chez Ki-Oon, 2011.

Résumé :

Londres, 1888.
La ville entière est plongée dans la peur depuis que Jack l'Éventreur rôde dans les ruelles mal famées de Whitechapel. A la nuit tombée, il traque, assassine et mutile ses victimes avec une extrême férocité. Son macabre rituel se répète inlassablement, laissant les enquêteurs sans le moindre indice. Mais les apparences sont trompeuses : bourreau comme victimes dissimulent un effroyable secret... Un ballet gore et énigmatique, véritable ré-interprétation du mythe de Jack l'Éventreur... [source : Ed. Ki-Oon]

Ce que j'en pense :

Précisons d'abord que puisqu'il s'agit d'un manhwa coréen et non d'un manga japonais, le style exact ne serait pas "seinen" mais "chungnyun", quoiqu'il s'agisse d'une catégorie équivalente désignant un titre pour les adultes, du fait ici de sa violence et de la maturité de certaines scènes.

En effet, niveau violence, le lecteur est servi. Pour une adaptation de Jack l'Éventreur, quoi de plus normal finalement. Mais en lisant cette série, on réalise que l'auteur va bien plus loin que ce que l'on avait imaginé, car ce que traque Jack, et les prostituées qu'il laisse mortes dans les ruelles sombres cachent bien leur jeu ! Le mythe a été entièrement revu à la sauce fantastique et pourra décevoir ceux qui attendaient une adaptation fidèlement et purement historique.
Les autres apprécieront le côté imaginatif qui confère à l'ensemble une profondeur nouvelle et permet de revoir Jack moins noir qu'on ne se l'imagine.

Serait-ce donc une ode à un tueur en série notoire ? Étrange réinterprétation qui marque cependant le début d'une série glauque, gore et vraiment addictive qui plaira sans nul doute à tous les lecteurs de Wolf Guy.

dimanche 13 février 2011

Le protectorat de l'ombrelle 1 - Sans âme


LE PROTECTORAT DE L'OMBRELLE 1 - Sans Ame - Une aventure d'Alexia Tarabotti de Gail CARRIGER, publié chez Le livre de poche, collection Orbit, 2011.

Si je n'avais que quelques lignes :

Un ouvrage fantastique d'une délicatesse inouïe où l'auteur nous emmène dans une Angleterre victorienne emplie de vampires, de fantômes et de loup-garous intégrés de manière si subtile que l'on se laisserait presque bercer par le naturel de ce quotidien inattendu.

Résumé :

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.
Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire.
Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ? [source : Ed. Orbit]

Ce que j'en pense :

Quel ne fut pas mon désarroi en lisant ce livre car plus le récit avançait plus trottaient dans ma tête les mots "Dire que j'ai failli passer à côté de ça !" tandis que, horrifiée que j'étais, le charme de la délicatesse de l'ouvrage me ravissait.

D'abord parce que j'ai été subjuguée entièrement par l'ambiance, les personnages et le traitement du monde fantastique adapté à la société victorienne anglaise, ensuite car il m'a été impossible d'interrompre ma lecture, j'étais littéralement ravie (dans tous les sens du terme).

Je m'enthousiasme maintenant de voir qu'en langue anglaise trois volumes sont déjà parus. Une suite est donc à prévoir et elle sera entièrement bienvenue. Non que l'ouvrage ne soit pas bouclé à la fin du dernier chapitre, une conclusion très "austenienne" quoique pleine d'inconvenances remplit totalement son office, mais davantage car je pressens que l'auteur a encore bien des mystères a nous dévoiler.

Le livre met en scène une jeune fille décalée, ayant grandi dans une famille qui n'a pas les mêmes valeurs esthétiques ou intellectuelles qu'elle. En effet, fille d'un premier mariage de sa mère, elle ne partage pas le sang de ses sœurs et a hérité d'une séries de tares de son père italien : un physique atypique, des manières trop directes, et j'en passe, le tout justifiant bien entendu son statut de vieille fille.
A côté de ces considérations jusque là assez classiques, ajoutons que le monde est rempli de créatures surnaturelles, et ce de manière avérée. Vampire, loup-garous, fantômes peuplent donc les salons et le gouvernement anglais. L'histoire du séparatisme de l'église est revu à la sauce fantastique, et l'histoire montrera tant le déroulement des conventions sociales de la haute société que le degré de connaissances scientifiques de l'époque (additionné d'un brin de surnaturel, cela s'entend).
Dans ce monde ainsi remodelé, notre héroïne, Alexia Tarabotti, aura bien des choses à faire pour trouver la place qui lui siéra au sein de ce capharnaüm.

Avec brio et humour, l'auteur nous emporte bien loin des habituels romans victoriens dans un sublime pas de deux amoureux entrecoupé de discussions empreintes de bienséance.
Un régal.

samedi 12 février 2011

Happy Marriage ?!




HAPPY MARRIAGE ?! de Maki ENJOJI, publié chez Kaze Manga, collection Shôjo, 2010-2011.
(Série en 5 vol.).

Résumé :

Chiwa Takanashi, 22 ans, aucun petit ami connu, est une employée de bureau "presque banale" Mais pour rembourser les dettes de son père, elle mène une double vie, travaillant le soir dans un bar à hôtesses.
Un jour son secret est dévoilé, et soudain... la voilà mariée ! Entre mariage de raison et sentiments contradictoires, Chiwa va découvrir du jour au lendemain les joies et les galères de la vie de couple ! [source : Ed. Kaze]

Ce que j'en pense :

Une série pleine de charme et de tendresse. La fille hésite, tâtonne, rougit. L'homme reste froid en apparence, puis finit par montrer ses faiblesses, ses doutes, ses limites.
Un jeu de séduction panaché entre deux êtres que les circonstances ont liés où petit à petit le masque tombe et l'amour devient.

Les dessins sont aussi agréables que dans "Private Prince", une autre série en 5 volumes un peu plus coquine de l'auteur.

Chez Maki Enjoji, les héroïnes doivent apprendre à se surpasser, elles sont des femmes presque accomplies, sauf en amour où leur future moitié sera leur guide. Une vision agréablement symbolique et romantique de l'amour "forcé". Simple, mignon, efficace.

vendredi 11 février 2011

La Messagère de l'au-delà


LA MESSAGÈRE DE L'AU-DELÀ de Mary HOOPER, publié chez Les Grandes Personnes, 2010.
(One Shot).

Résumé :

Oxford, décembre 1650.
Anne Green, une jeune servante accusée d'infanticide, vient d'être pendue haut et court. Son cadavre, au grand dam de sa famille, est livré à l'université afin d'y être disséqué. Robert, étudiant en médecine bègue et introverti, est de ceux qui doivent assister à cette leçon d'anatomie. Mais, à sa grande surprise, il décèle bientôt chez la jeune fille des signes de vie... Inspiré d'une histoire vraie, le destin terrible et singulier, aux frontières du surnaturel, d'une adolescente dans l'Angleterre puritaine du XVIIe siècle. [source : Ed. Les Grandes Personnes]

Ce que j'en pense :

Un jeu de chapitres séparent deux époques : la vie d'Anne avant sa mort, et celle qui suit sa pendaison. Subtilement, les deux temporalités se rapprochent pour finir par se fondre l'une en l'autre. Trop vite, tellement le livra est plaisant.
Sans se soucier de faire croire à une période bénie et innocente, ce livre dépeint l'Angleterre du 17è siècle avec beaucoup de justesse et sur un ton très mature. On retrouve la vie des servants de l'époque, leurs tâches bien souvent décrites, des détails de leur quotidien dont nous sommes aujourd'hui si éloignés qu'il est parfois difficile à imaginer si les descriptions ne sont pas là pour supporter notre oublieuse mémoire. On retrouve aussi décrits les changements historiques qui marquèrent la vie quotidienne en Angleterre (Cromwell et le puritanisme), ainsi que l'état des recherches médicales et la façon de procéder des savants de l'époque, entre vieilles superstitions, recherche de faits scientifiques avérés et tâtonnements vers la médecine moderne ou encore la vie dans les prisons.

Bref, tout dans ce livre ravira les lecteurs de caractère n'ayant pas peur de se voir montrer la véritable dureté de l'époque, à travers une fable romancée basée sur des faits réels.

jeudi 10 février 2011

Nanja Monja
















NANJA MONJA
de Shizuka ITO, publié chez Glénat, collection Shônen, 2011.
(Série en 6 vol.).

Résumé :

Taro vit dans le petit village idyllique de Hananoki.
La vie y est paisible comme il se doit à la campagne. Enfin, pas si paisible que cela, puisqu’un jour Taro découvre que la forêt renferme un bien étrange mystère : elle est emplie d’un étonnant petit peuple qui vit autour des humains sans se dévoiler à eux… du moins jusqu’ici ! On nage en pleine ambiance Totoro, avec cette histoire bucolique, familiale, mettant en scène des esprits de la forêt et on a le côté sympathique des Minipousses, dans la description du petit peuple, dans ses habitudes de vie.
Manga bienveillant et sympathique, invitant au rêve, et résolument écolo bien entendu, Nanja Monja est affublé d’un dessin vivant aux traits assez universels. Nanja Monja peut donc plaire à un large public, au-delà des fans purs et durs de manga. Le titre de surcroît est relativement court, puisque terminé en 6 volumes ! [source : Ed. Glénat]

Ce que j'en pense :

Ce manga a le charme d'un film des studios Ghibli, que ce soit Mon voisin Totoro ou Arietty-Le petit monde des chapardeurs, et s'adresse à tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant.

Un groupe d'enfants dans un village de vieux. Plein de traditions ancestrales et de mystères autour d'un grand arbre sacré. Puis, un soir, notre héros (dont les parents ont mystérieusement disparu autrefois) assiste à la chute d'une jeune fille qui avait entrepris de grimper à l'arbre magique. Craignant pour sa vie, il sort voir ce qu'il est advenu d'elle, mais seuls subsistent ses habits, vides, au pied de l'arbre...
On découvre alors que vivent au pied de l'arbre des humains miniaturisés, et là commence une aventure extraordinaire emplie de tendresse et d'amitié. Quoi qu'il en soit, les secrets du village sont précautionneusement gardés, que ce soient par les papys ou les êtres miniatures.

Un bien joli titre qui, outre le bénéfice d'être une série courte (6 vol.), nous entraîne dans un monde fantastique japonais où se côtoient mysticisme, surnaturel et rites séculaires.

mercredi 9 février 2011

Turo


TURO Tome 1 - Le Crâne du Roi-Sorcier de Mateo GUERRERO et Javi MONTES, publié chez Le Lombard, 2011.

Résumé :

Grâce à sa force et à son agilité surnaturelles, le jeune Turo est le plus grand chasseur de son village.
Avide de voyages, il décide un jour de suivre la ravissante elfe Bezay pour découvrir le monde. Magicienne et un peu voleuse sur les bords, elle va l'entraîner dans une guerre ancestrale dont il ne soupçonnait pas l'existence. Un mal ancien s'élève à nouveau et il semble que seul Turo soit capable de lui faire face ! Il voulait connaître l'aventure. Il va vivre le genre d'histoires dont on fait les légendes. [source : Ed. Le Lombard]

Ce que j'en pense :

Très bonne impression pour ce premier volume, introduisant une série d'héroïc-fantasy aux graphismes modernes et soignés.
L'univers promet d'être intéressant, peuplé de guerres, de dragons, de fantômes, d'organisations de voleurs et de sombres et machiavéliques personnages.
Le héros est jeune et rafraîchissant, et s'il n'a pas encore rencontré la fille, l'autre que la prophétie a désignée, il se met tout de même en route pour l'aventure.

Espérons rapidement la sortie d'un second volume et pourvu que les dessins restent pareils à ceux-ci !

mardi 8 février 2011

Deadman Wonderland
















DEADMAN WONDERLAND
de Jinsei KATAOKA, publié chez Kana, collection Dark Kana, 2010-2011.

Résumé :

Deadman Wonderland, la prison d'où on ne revient pas ! Ganta est accusé d'avoir tué tous les élèves de sa classe.
Il est incarcéré à la prison Deadman Wonderland. Pour gagner des jours de vie supplémentaires, les détenus doivent s'affronter dans des épreuves mortelles ! Ganta parviendra-t-il à rester en vie ? [source : Ed. Kana]

Ce que j'en pense :

Cachée aux yeux du monde sous couvert d'un parc d'attractions, cette prison privée bien connue n'est pas ce qu'elle semble être. Le jeune Ganta l'apprend à ses dépends quand on tue tous les membres de sa classe pour le faire accuser, enfermer à vie et condamner à mort.
Entre les murs de cet enfer dont on ne s'échappe pas, il est obligé de réapprendre à vivre, et un tout nouvel univers s'offre à lui : il réalise qu'il a un pouvoir particulier (raison probable de son enfermement injuste) et qu'au sein de l'établissement, les gens comme lui sont de simples cobayes.

Les graphismes sont superbes, très fins et d'une extrême précision. Les couvertures des volumes sont un régal à elles seules et jointes aux premières pages couleurs de chaque tome, cela fait vraiment de ce manga un titre à part.

Très violente, la série oscille entre une exubérance un peu trop poussée et une histoire sombre d'anticipation assez plaisante. Les mécanismes internes de fonctionnement de la prison ne sont pas révélés d'une traite et j'espère qu'ils ne tenteront pas de faire durer la série trop longtemps sous peine de la voir s'essouffler car même si en terme de violence on pourrait classer ce manga dans la catégorie "Seinen" (adultes), il s'agit d'un shônen mature. Le risque de voir apparaître les grands axes classiques de ce genre sont donc à prévoir (ou à craindre) puisque la série se verrait découpée en arcs assez répétitifs sans faire réellement avancer l'intrigue.

En tout cas, sur les 4 volumes parus pour l'instant, cela reste très prenant ! Affaire à suivre !

lundi 7 février 2011

The Agency 2 - Le crime de l'Horloge


THE AGENCY 2 - Le crime de l'Horloge de Y.S. LEE, publié chez Nathan, collection Grand Format, 2011.

Résumé :

Eté 1859.
Le cadavre d’un maçon a été découvert au pied de la tour de Big Ben, en pleine construction. S’agit-il d’un accident, d’un suicide…ou d’un meurtre? L’enquête menée par Scotland Yard ne permet d’apporter aucune preuve concluante pour le savoir. On murmure même qu’un fantôme rôde sur le site…Pour dénouer le vrai du faux, il faudrait s’infiltrer sur le chantier et se mêler aux ouvriers. C’est la nouvelle mission de Mary Quinn, membre de l’Agency, organisation d’agents secrets exclusivement féminins.
Se faisant passer pour un jeune apprenti, elle tente de recueillir des informations. Mais un nouveau venu est recruté pour établir un rapport sur la sécurité du chantier : nul autre que le séduisant James, qui perce immédiatement à jour la couverture de Mary. [source : Ed. Nathan]

Ce que j'en pense :

Digne suite du premier opus, ce second volume des aventures de Mary Quinn ravira tous les lecteurs avides d'action et de mystères à l'époque victorienne, sur fond de romance légère.

Une fois encore l'auteur nous prouve sa connaissance profonde de cette époque tant au niveau culturel que littéraire, et l'ambiance du livre nous transporte littéralement dans le Londres du milieu du 19ème siècle.

Ce volume se centre sur la vie des pauvres et des petites gens de l'époque : les enfants qui travaillent, ou les ouvriers de chantier, etc. On aperçoit les conditions de vie de cette catégorie de gens trop souvent mis à l'écart pour brosser le portait des gentilshommes ou des nobles.

Le troisième volet étant sorti en anglais, il y a fort à espérer que l'éditeur français nous fasse profiter très prochainement d'une traduction de celui-ci.
En attendant, d'autres bonnes romances ou livres historiques en romans ados peuvent être lus, comme par exemple les délicieux romans de Mary Hooper, ou plus classiques (et d'accès plus facile) la série Lady Grace. Quant aux lecteurs en manque de romance historique, le dernier Béatrice Bottet, Marie-Aimée, dont seul le premier volume est paru sera un très bon choix.

dimanche 6 février 2011

En attendant que le vent tourne


EN ATTENDANT QUE LE VENT TOURNE de Blaise et Robin GUININ, publié chez Casterman, collection Univers d'Auteurs 2011.
(One Shot).

Résumé :

Cet été-là, un petit groupe d’enfants en vacances prend possession du village et de ses environs. Libres comme l’air, et prêts à toutes les aventures. Pierrot, Florentin et Xavier se risquent en forêt, où ils vont se lancer dans une entreprise fabuleuse : la construction d’une splendide cabane perchée dans un arbre. Hélas, un inconnu malveillant détruit leur splendide création. Ivres de colère et persuadés (mais à tort) que la responsabilité du forfait incombe à la petite bande rivale que forment Lucie et les jumeaux, les trois garçons jurent de se venger. Un engrenage fatal s’est mis en place, irrémédiablement. Exception faite du narrateur de cette histoire, personne ne le sait encore, mais ce qui n’était jusqu’alors que jeux d’enfants va tourner à la tragédie… [source : Ed. Casterman]

Ce que j'en pense :

Une histoire champêtre de guerre et d'amitié sur ce qu'on peut vivre pendant les vacances d'été. Les dessins sont doux malgré la dureté ponctuelle du récit. L'affaire fait sourire : des malentendus, des amitiés qui se forment et se déforment, de l'espièglerie, des amours naissants... et pourtant les mensonges et les trahisons, les incompréhensions et les déductions hâtives mènent à des catastrophes parfois irréparables.
Heureusement, les enfants savent encore pardonner, parfois.

Pour d'autres récits campagnards ou amours de jeunesse en brousse campagne, hormis la célébrissime trilogie de Marcel Pagnol (La Gloire de mon Père, le Château de ma Mère et Le temps des secrets), on peut lire la bande dessinée "Un coin de ciel bleu" ou en manga "Simple comme l'amour" ou "A fleur de peau", par exemple...

samedi 5 février 2011

Les Sisters
















LES SISTERS de CAZENOVE et WILLIAM, publié chez Bamboo, 2008-2011.

Résumé :

Du rififi chez les filles : découvrez le quotidien savoureux de deux sœurs volcaniques ! Wendy, c'est ma grande sister, moi, c'est Marine, et j'suis la plus petite.
Du coup, je saurai jamais ce que ça fait d'avoir une p'tite sœur qui fait tout pareil que moi, qui essaye par tous les moyens de forcer les cadenas de mon journal intime, qui fait rien qu'à me piquer mes fringues dès que j'ai le dos tourné... en fait, ça m'aurait trop plu d'être ma propre sister... juste pour avoir la chance de m'avoir moi comme sister ! ! ! [source : Ed. Bamboo]

Ce que j'en pense :

(à venir)

vendredi 4 février 2011

Passages secrets


PASSAGES SECRETS de David BORIAU et GOUM, publié chez Casterman, collection KSTR, 2011.
(One Shot).

Résumé :

Véritable récit d’aventure où les enfants sont les héros, Passages Secrets propose de découvrir un univers fantastique où se mêlent légendes et réalités. Le Maire de la ville décide de mettre la main basse sur un quartier et son hôtel mythique pour assouvir sa soif immobilière et financière. Une bande de gamins débrouillards se mettent en tête de déjouer les plans du gros maire, jouant avec les mythes portés par cet endroit truffé de passages secrets… [source : Ed. Casterman]

Ce que j'en pense :

A mi-chemin entre les comics de super-héros et les Minipouss ou les Gummies, cette BD détonante raconte une aventure fantastique qui prend ses origines pendant la seconde guerre mondiale, quand un groupe de "superhéros" boutèrent les allemands loin de leurs murs. Mais les années ont passé, aujourd'hui la ville est tenue par un Maire corrompu avide d'asservir tout et tout le monde pour réaliser ses plans financiers.
Des gamins mal fagotés, des locataires dégingandés, un justicier de l'Art au sourire (trop) enjôleur... voilà la résistance qui s'oppose au maire maléfique. Le grand méchant a avec lui les médias et la police, le pouvoir, mais nos héros découvrent bientôt les secrets de ce grand immeuble qu'ils habitent et inversent la vapeur !

Dans la lignée des Goonies aussi, une équipe d'enfants justiciers rétablis l'ordre dans un monde désordonné et obscur de grandes personnes corrompues.

Les dessins rappellent vraiment certains dessins animés modernes (Les indestructibles, etc.) et le style graphique des comics américain se ressent à travers le découpage des planches et la colorisation.

Un beau projet.

jeudi 3 février 2011

J'aime pas le lundi


J'AIME PAS LE LUNDI de Jérôme LAMBERT, publié à L'École des Loisirs, collection Neuf, 2010.
(One Shot).

Résumé :

Lucien, treize ans, sait que les vrais ennuis commencent aux portes du collège et ne s'arrêtent pas là.
Il y a toujours un prof pour vous réveiller en plein cours et vous coller deux heures. En permanence, il n'y a personne. Ni Basile, son ami fidèle rebaptisé Croûton, ni Rosa, sa vieille copine peintre morte il y a 120 ans. Là-bas, il n'y a que l'ennui. Et Lucien n'aime pas ça. Comme il n'aime pas : les quatrièmes, les sixièmes, les cinquièmes, les troisièmes...Pour s'occuper, Lucien a l'idée de dresser la liste de tout ce qu'il n'aime pas.
Il est sonné devant l'ampleur de la tâche. Justement, Lucien vient d'atterrir sur le menton d'une fille. Elle s'appelle Fatou et c'est un phénomène. Tout le monde a peur d'elle. C'est dit, Lucien ne l'aime pas, et c'est réciproque. Fatou propose un duel : celui qui déteste le plus de choses au monde l'emporte. Ça, Lucien aime bien. [source : Ed. l'École des Loisirs]

Ce que j'en pense :

Une belle histoire sur le fait de penser par soi-même (quitte à se tromper) et le moment dans la vie d'un jeune garçon où les filles commencent à être intéressantes. Enfin, pas toutes les filles, elles sont toutes horribles et détestables, sauf une, peut-être...

C'est l'âge des listes, l'âge de la curiosité, l'âge où on commence à tout savoir tout en étant très ignorant, un temps où les adultes sont bizarres, lointains et cataloguables facilement. Le moment où on veut apprendre à être soi, tout en reconnaissant les autres comme nos semblables.

Ce livre est magique.
Tout ce dont je parle ci-dessus s'y trouve, raconté par le jeune Lucien, un garçon de notre époque (Google existe, on n'est pas dans les "Quatre filles du Dr. March"), un rêveur à l'esprit vif, pas sportif pour un sou !

mercredi 2 février 2011

Pichi Pichi Pitch




PICHI PICHI PITCH de YOKOTE Michiko, publié chez Kurokawa, collection Shôjo, 2010-2011.
(Série en 7 volumes).

Résumé :

Il existe dons les profondeurs de l'Océan des princesses sirènes chargées de protéger les mers à l'aide de leur perle magique.
Lucie Nanami est l'une d'entre elles. Un jour, alors qu'elle n'est encore qu'une enfant, sa route croise celle d'un humain dont elle tombe amoureuse. Celui-ci court un grave danger et pour le sauver, Lucie doit lui faire cadeau de sa perle rose. Quelques années plus tard, elle est de retour sur la terre ferme afin de retrouver son bijou dans le but de vaincre les forces du mal. C'est là que sa route croise celle du séduisant Kaïto... [source : Ed. Kurokawa]

Ce que j'en pense :

Comme certains d'entre vous l'auront compris, il s'agit ici d'une réédition de la série parue initialement sous le titre "Mermaid Melody" chez Kurokawa (2006-2007), retravaillée et réadaptée pour correspondre davantage au dessin animé qui est arrivé en France entre temps.

Cette petite histoire retrace l'aventure de princesses-sirènes, gardiennes des océans. L'ambiance fait penser à "Sailor Moon", version maritime. On y retrouve les couleurs flashy à prédominance de rose, les phrases-cliché, les transformations, l'équipe de "guerrières de l'amour", les costumes de magical-girls, les pouvoirs, une relation amoureuse privilégiée entre un jeune garçon et l'héroïne, etc.
Point amusant : comparez la coupe de cheveux de Bunny Tsukino (l'héroïne de Sailor Moon) à celle de Lucie Nanami... puis cherchez l'erreur.

Bref, une histoire pour les plus jeunes, pleine de bons sentiments, qui permettra de faire découvrir (et apprécier) le manga à de nombreuses petites filles...

mardi 1 février 2011

L'âge dur


L'AGE DUR de Max de RADIGUES, publié aux éditions de L'employé du Mois, 2011.
(One Shot).

Résumé :

"Si je mets celui-là, je sors avec Claire..." [source : Ed. L'employé du Mois]



Ce que j'en pense :

La vraie vie des ados de 13-14 ans. Effrayant et vraiment drolatique.
Les planches ne tentent pas de nous montrer des gags, ce n'est pas une bande dessinée humoristique. Par contre, on rit ou on sourit souvent parce que chacun d'entre nous est passé par là. "De mon temps, on ne faisait pas ce genre de choses !" s'offusqueront certains, mais pour la plupart, nous avons tous pensé ou gaffé comme les jeunes héros de ce volume.

L'auteur nous sert une tranche de vie dans le quotidien aride et rude des jeunes d'aujourd'hui. Le trait graphique est assez minimaliste, très simple quoique poignant. Seul reproche : j'ai eu un peu de mal à reconnaître les garçons les uns des autres à la première lecture...
Je ne considère pas ce titre comme "indispensable" mais c'était une lecture plaisante malgré tout.

Pour d'autres regards sur la vie (potes, parents et amour) des jeunes de cet âge, je préfère par exemple "J'aime pas le lundi" (L'école des Loisirs) ou encore "En attendant que le vent tourne" (Casterman), mais ne reflètent-ils pas un quotidien plus léger ?