dimanche 19 juin 2011

Amitiés mortelles


AMITIÉS MORTELLES de Ben ELTON, publié chez Le Livre de Poche, collection Thriller, 2009.

Résumé :

Depuis quelque temps, une série de meurtres à caractère rituel terrorise les Londoniens.
Le point commun des victimes : une fâcheuse tendance à persécuter leur entourage. Pour l'inspecteur Edward Newson, cette enquête revêt une importance particulière. Petit, rouquin, il est le plus jeune du service et se trouve régulièrement en butte aux moqueries et aux quolibets. Tandis que la liste des meurtres s'allonge, le tueur se rapproche étrangement des anciens copains de classe de Newson. Ce dernier plonge alors dans ses propres souvenirs - ceux de la promo 86 de l'école de Shalford.
Peu à peu Newson exhume les secrets de ses anciens camarades... Les haines, les maltraitances et les souffrances dissimulées. Des collèges anglais aux mœurs impitoyables aux rues de Londres où rôde la mort, un roman noir brillant, doublé d'une critique corrosive et cinglante de la société britannique... [source : Ed. Le Livre de Poche]

Ce que j'en pense :

J'ai eu l'avantage ultime de lire ce livre dans la ville même où se déroule l'intrigue : à Londres. Je passais un matin à travers un quartier ou une rue, et plus tard, posée dans un parc au soleil, voilà ces mêmes lieux qui apparaissaient sur le papier. Une expérience inoubliable.

Ce livre est le livre des complexes. Le roman qui rappelle à tous comment se passent les années d'école, et quels douleurs on ressent lorsqu'on a un défaut qui nous hante (physique, mental, ou autre).
Loin de ne transcrire que les terreurs habituelles à un bon polar, ce roman policier nous pousse la tête en avant dans l'horreur pure des choix qu'on regrette. Le passé tel qu'on se le rappelle ne devrait jamais se confronter à la réalité. Vous en doutez ? Lisez "Amitiés mortelles".

Je ne suis pas choquée facilement, et pourtant ce livre comporte vraiment des passages que je qualifierait de "gerbants" ou, dans un vocabulaire plus châtié, de réellement dérangeants.
Les personnages, quoique terriblement dérangés pour certains, restent réalistes à tel point qu'on en frissonne.

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