vendredi 17 décembre 2010

Bal de givre à New-York


BAL DE GIVRE A NEW-YORK de Fabrice COLIN, publié chez Albin Michel, collection Wiz, 2011.
(One Shot).

Résumé :

Anna Claramond ne se souvient plus de rien.
Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l’insaisissable Masque, un fugitif recherché.
Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ? [source : Ed. Albin Michel]

Ce que j'en pense :

A la liste des sujets qui me déplaisent, outre la politique et les guerres (avec une mention spéciale pour la seconde guerre mondiale), on peut désormais officiellement ajouter les évènements autour du 11 septembre.

Je n'ai pas aimé ce livre. Tout d'abord parce que le ton de l'auteur, au fil des pages, est exagérément pompeux, comme s'il voulait prouver au monde que la Langue Française se détériore dans la plupart des romans ados et qu'il refusait de participer au massacre. Chose qu'il n'a pas réellement accomplie selon moi car si en terme de langue, le niveau est rehaussé, le sujet du livre coule toute possibilité de réconciliation avec le lecteur insatisfait que je suis.
Il nous emmène à travers près de 300 pages en faisant croire à une magnifique histoire d'amour bien stéréotypée, en nous privant en fin d'ouvrage de la satisfaction escomptée.

Ce monde auquel on a cru pendant le récit tombe complètement à plat, et j'avoue que j'ai regretté d'avoir passé 3 heures à le lire.

Le fantastique n'est plus tangible dans les mots de Fabrice Colin, et j'ai la certitude que ce qu'il écrira à l'avenir ne sera plus à mon goût, à moins qu'il ne se démarque par un nouveau style, plus proche du réel dont il fait maintenant partie et où il semble avoir trouvé sa place et planté sa plume. Il utilise l'irréel pour servir une cause réelle, un masque apposé pour rendre le sujet moins abrupt.

Les romans d'Old Haven ou du Maître des Dragons sont loin, et sa série des "Soeurs Wilcox" comme tout ce qu'il écrira dorénavant s'adressera à un public différent, moins féru de fantastique.

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