vendredi 12 août 2011

Un père idéal


UN PÈRE IDÉAL de Paul CLEAVE, publié chez Sonatine, 2011.

Résumé :

Jack Hunter a longtemps été un bon époux et un père idéal.
Un homme bien sous tous rapports, hormis cette petite manie secrète et discutable : le meurtre violent de prostituées. Aussi son fils Edward ne s'attendait-il pas à ce que la police vienne un jour frapper à la porte de leur maison si tranquille pour arrêter le premier serial killer de l'histoire de Christchurch, Nouvelle-Zélande. Vingt ans plus tard, Edward est à son tour devenu un citoyen modèle. Comptable sans histoire dans un cabinet d'avocats de la ville, il a tout fait pour oublier et faire oublier ses sombres origines.
Mais le jour où sa femme est sauvagement assassinée, c'est vers son père, toujours derrière les barreaux, qu'il va se tourner pour prendre conseil. Pourra-t-il faire autrement que de marcher sur ses traces ? L'instinct de tueur est-il vraiment héréditaire ? Autant de questions qu'Edward va devoir affronter durant une folle semaine qui verra sa vie bien rangée basculer dans l'horreur. Après Un employé modèle, Paul Cleave récidive avec ce thriller noir et glaçant, au suspens omniprésent, et impose définitivement un style tout à fait nouveau dans l'univers du polar. [source : Ed. Sonatine]

Ce que j'en pense :

Facile à lire, ce polar nous emmène loin de chez nous, en Nouvelle-Zélande.
L'auteur avait raconté, dans son premier roman, l'histoire d'un tueur en série malade qui sévissait à travers Christchurch. Dans ce second livre, il prolonge sa description de la décadente de cette ville et de la société en général et met en scène un homme que la vie abat, le forçant à se transformer.
Le clin d’œil discret (ou pas) à son premier livre m'a fait espérer une suite prochaine.

J'ai apprécié le point de vue de l'histoire bien plus que le style de l'auteur, trop simple. Le temps présent omniprésent - c'est le cas de le dire - gâche le récit car, doublé de phrases courtes et souvent réflexives (pensées brusques) ou directement descriptives (l'action à la seconde) l'ensemble manque quelque peu de profondeur.

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