dimanche 18 juillet 2010

AïShite Knight - Lucile, Amour et Rock'n Roll


AÏSHITE KNIGHT de Kaoru TADA, publié chez Tonkam, collection Shôjo, 2010.
(Collection en 4 volumes).

Si je n'avais que quelques lignes :

Yaeko (Lucile) est une jeune fille sage et gaffeuse, surprotégée par un père envahissant, patron d'un restaurant de crêpes okonomiyaki à Ôsaka. Sa meilleure amie l'entraîne dans des concerts de Rock et la voilà au beau milieu d'une bande de chevelus décolorés, le cœur prêt à chavirer...
Un classique incomparable !

Résumé :

Yaeko vit avec son père, gérant d'un restaurant.
La jeune fille a beau y avoir passé sa vie, elle ne sait pas cuisiner ! Et pour cause, un autre destin l'attend... Découvrez l'histoire d'amour drôle et savoureuse entre une jeune fille naïve et un rockeur au grand cœur. [source : Ed. Tonkam]

Ce que j'en pense :

Ca y est : ils l'ont fait ! Enfin une publication française de ce manga que j'attends depuis que je suis adolescente. Il aura tout de même fallu que le marché du manga soit fermement ancré sur le sol français pour qu'un éditeur lance cette série culte.

Culte, disais-je, car non seulement les fans de la première heure, ceux qui ont grandi avec Albator, Candy et le Club Dorothée, mais aussi la jeune génération actuelle, bercée depuis son plus jeune âge de dessins animés et manga divers sont à même selon moi d'apprécier AïShite Knight.

Comment résister à cette bande de "voyous aux cheveux longs", à ces "décolorés" comme le rappelle si souvent le père de Yakko (Lucile) ?
Les graphismes sont un rien vieillots, certes, mais un papa protecteur qui redoute qu'il arrive malheur à sa fille, un jeune orphelin élevé par son grand (demi-)frère, des histoires d'amours croisées et de fans, de musique et de passions, de tendresse et de timidité, ne sont-ce pas là des thèmes impérissables ?

Autre atout fort appréciable, on voit ici l'une des spécialités de la ville d'Ôsaka : les okonomiyaki, ces crêpes si particulières qui font partie des indispensables saveurs de la cuisine japonaise et qui sont trop méconnues en France.
Pour ceux qui voudraient goûter des okonomiyaki, il y a un restaurant à Paris qui en sert et dont voici l'adresse : AKI - 11 bis, Rue Sainte Anne, 75001 Paris. Et pour l'ambiance ou le dialecte si particuliers de la ville d'Ôsaka, le film d'animation "Kié, la petite peste" est une véritable perle !

J'ai si vite en tête les refrains entêtants des chansons des BeeHive que la tête m'en tourne... peut-être ne suis-je pas totalement objective, car il est vrai qu'un beau chanteur-guitariste aux cheveux longs et clairs (de préférence roses devant et blonds derrière) hante encore mes rêves de petite fille qui n'a pas su grandir...

Quelques liens pour écouter les chansons transcrites en français à la fin du volume 1, mais attention à la voix de crooner du chanteur japonais, mdr.
"Car je suis seul sans toi" : (Français), (Japonais)
"Tu es ma seule amie" : (Français), (Japonais)

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