samedi 2 octobre 2010

Un été à la morgue


UN ÉTÉ A LA MORGUE de John C. FORD, publié chez De La Martinière Jeunesse, collection Fiction J., 2010.
(One Shot).

Résumé :

Christopher, étudiant studieux mais un peu excentrique, rêve de devenir agent secret.
Et quoi de mieux qu'un stage à la morgue pour se mettre dans l'ambiance ? Dès le premier jour, il va se trouver confronté à un cadavre peu ordinaire. Comment le médecin légiste et le shérif ont-ils pu conclure à un suicide pour un mort criblé de cinq balles dans le torse? Pourquoi le rapport d'autopsie a-t-il été falsifié ? D'où viennent ces liasses de billets cachées dans le tiroir du bureau du docteur Mobley ? Il n'en faut pas plus à Christopher pour mener l'enquête dans toute la ville.
Aidé de Tina, la jolie reporter, il va chercher la vérité au péril de sa vie... [source : Ed. De La Martinière]

Ce que j'en pense :

Une chose est sûre : Christopher, le héros, a les hormones qui travaillent. Il rêve d'aventures et de missions secrètes, et reste interdit lorsqu'il réalise avec effroi qu'un crime crapuleux a été étouffé par son employeur (le médecin légiste de la morgue ou il travaille comme personnel d'entretien) et par le shérif local !
On se ballade dans ce petit coin d'Amérique profonde, dans cette petite ville où rien ne se passe... et pourtant, Christopher ne lâche pas l'affaire : il remuera terre et ciel, doutant de tous ceux qu'il côtoie puisqu'il lui est impossible de savoir qui est impliqué dans cette histoire, et avec l'aide de la plantureuse Tina, le voilà parti pour résoudre cette enquête.

Ce livre est très humain, réaliste, et de ce fait presque effrayant parfois. Il met en avant, outre le désir d'action qu'on peut avoir lorsqu'on s'ennuie dans une existence trop plate ou parce qu'on a des rêves que la réalité ne parvient pas à assouvir, le déséquilibre qu'entraînent des évènements traumatisants et la difficulté qu'on peut avoir à se reconstruire par la suite.

C'est un très bon roman noir, excellent pour initier les ados ou les lecteurs frileux au polar.

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