vendredi 30 juillet 2010

Les coeurs boudinés
















LES CŒURS BOUDINES
de Jean-Paul KRASSINSKY, publié chez Dargaud, 2005-2008.


Si je n'avais que quelques lignes :

De "grosses" histoires d'amour, de vie quotidienne et de respect... Une série face à laquelle on ne fait pas toujours le poids, même si ça ne compte pas dans la balance !

Résumé :

Viking veut, Viking prend : A nous les petites Islandaises pensent deux publicitaires français envoyés à Reykjavik pour un tournage.
Mais n'est pas petit qui croyait et n'est pas Viking qui veut...
Sexy Girl : Des dragueurs de terrasse se prennent un râteau. L'un d'eux se rabat sur une jeune femme replète, plus docile... Au jeu du chat et de la souris, la victoire se fait en poésie !
Big apple : On pardonne tout à sa copine d'enfance. Ou presque. Dans le cas de Pome et Axelle, la plus grosse des deux n'est pas la plus lourde...
Luigi : Milan, 1979, Luigi n'a qu'une idée en tête : retrouver Patricia, une Française bellliiiissssima qu'il rencontra furtivement. Pour cela, il a une méthode infaillible écrire à toutes les Patricia !
Sandy : Rosemary vit seule avec son chat et ne rechigne pas de temps en temps à une partie de jambes en l'air avec Nicholas. Tout va bien, même si parfois elle a un peu l'impression d'être un bouche-trou... [source : Ed. Dargaud]

Ce que j'en pense :

(à venir)

jeudi 29 juillet 2010

Anniversaire - 3


Franchement je ne vois pas le temps passer... J'ai du mal à réaliser que ça fait trois mois que j'ai commencé ce blog. Pourtant, je n'ai pas fait grand chose le mois dernier, lol. Peut-être est-ce pour cela que je n'ai pas la notion du temps.

Bref, au programme pour les semaines à venir, un joli relooking en images qui offre en haut de page la vision ô combien féérique de la campagne anglaise, et en bas de page une carte postale de Skydoll. Aussi, je prévois toujours de retravailler la présentation des liens sur le côté, mais la tentative que j'avais entreprise en juillet ne m'ayant pas convaincue, je retente l'expérience ce mois-ci !

Je vais essayer de compléter les articles en cours et continuer de poster de nouvelles chroniques. Surtout qu'en ce moment, point de nouveaux manga, c'est la "période creuse" de l'année.

Je vais m'essayer à quelques romans gothiques prochainement, je chroniquerai ceux qui m'ont plu, comme toujours.

Ce petit blog continue donc son bonhomme de chemin !! Et pour ceux qui passent et lisent quelques articles, n'hésitez pas à réagir en laissant des commentaires à votre tour et bonnes lectures !

mercredi 28 juillet 2010

Rinne 1-2
















RINNE
de Rumiko TAKAHASHI, publié chez KAZE, collection Shônen Up!, 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

Après s'être penchée sur les yôkaï et autres monstres japonais dans "Inuyasha", Rumiko Takahashi s'attache aux légendes urbaines et au folklore bouddhique. Démons des sphères des enfers et esprits tourmentés seront de la partie. Reste à nos deux héros, une lycéenne qui voit les fantômes et un garçon étrange et pingre à pacifier toutes ces âmes errantes !!

Résumé :

Depuis que, toute petite, elle s'est perdue dans un monde étrange, Sakura Mamiya a le pouvoir de voir les fantômes.
Quoique habituée à ces apparitions étranges, quelle n'est pas sa surprise quand elle voit un élève de sa classe, Rinne Rokudô, se transformer en spectre pour vaincre un esprit enragé. Elle apprend alors que cet étudiant sans le sou et toujours absent remplit tous les jours la mission d'amener les âmes récalcitrantes jusqu'à la roue de la réincarnation, où les attend leur prochaine vie. [source : Ed. Kaze]

Ce que j'en pense :

Takahashi Rumiko a à son actif un nombre impressionnant de séries à succès : Lum (Lamu), Maison Ikkoku (Juliette je t'aime), Ranma 1/2, Inuyasha, etc. Son style particulier, plein de codes graphiques loufoques, est reconnaissable entre tous.

Une nouvelle fois, elle s’essaye à une série fantastique. Après ses histoires courtes semi-horrifiques sur la chair de sirène qui confère l’immortalité (Mermaid Forest) et les aventures rocambolesque d’une jeune fille moderne dans un Japon médiéval rempli de yôkai et autres monstres issus du folklore nippon (Inuyasha), la voici qui part sur la voie des morts, du cycle de renaissances, de l’au-delà et des enfers. Le tableau se couvre de folklore bouddhique, croyances japonaises et animaux mythiques sont aussi de la partie. On retrouve comme toujours une bonne dose d’humour et de l’action omniprésente.

Petit à petit, les deux héros nous livrent les secrets de leur passé et quand les acolytes rejoignent enfin la partie, les choses sérieuses commencent !

Une série à suivre… au-delà de notre dernier souffle !

mardi 27 juillet 2010

Le Grand Dieu Pan


LE GRAND DIEU PAN de Arthur MACHEN, publié aux Editions Ombres, collection Petite bibliothèque Ombres, 1993.

Résumé :

(à venir)

Ce que j'en pense :

(à venir)

dimanche 25 juillet 2010

Puzzle
















PUZZLE
de Ryo IKUEMI, publié chez Delcourt, collection Sakura, 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

Deux histoires sans lien ? Un scénario déconstruit ? A travers un dédale empreint de poésie, l'auteur trace par touches légères une histoire magnifique. Un shôjo d'un genre nouveau et surprenant à lire absolument !

Résumé :

Imaginez une jeune fille se sentant coupable de la mort d'un de ses amis et un garçon qui n'arrive pas à oublier ce terrible accident survenu quand il n'était qu'un enfant.
Ils ne se connaissent pas encore, mais pourtant. A travers le regard de leur entourage, et à différentes époques de leurs vies, découvrez dans ce shôjo manga construit comme un véritable puzzle les destins entremêlés de ces jeunes en quête d'identité. Tous les matins, dans le train, alors qu'elle se rend au lycée, Yuma est harcelée par un pervers. Suwa, un de ses camarades de classe, décide de l'accompagner afin de la protéger.
Mais malgré l'intérêt que ce dernier semble porter à Yuma, la jeune fille n'a d'yeux que pour Kajima, son professeur de biologie. [source : Ed. Delcourt]

Ce que j'en pense :

(à venir)

Emma


EMMA de Jane AUSTEN, publié chez 10/18, collection Domaine étranger, 1996.

Si je n'avais que quelques lignes :

Elle qui se targuait de si bien lire le cœur des gens et de favoriser les plus heureuses des unions, elle restait oublieuse de ses désirs et ne sondait point ses propres sentiments.
Incontournable.

Résumé :

Emma est la plus française des héroïnes de Jane Austen (1775-1817), qui, à juste titre, craignait que personne ne puisse l'aimer. Elle est en effet aussi peu anglaise qu'une jeune fille intelligente, élégante, ironique et soucieuse des formes peut se permettre d'être. Emma aime l'intrigue et ignore la passion, elle est romanesque. Mais, à la différence de Mariane ou de Catherine, héroïnes respectives de Raison et sentiments et de Northanger Abbey, elle est romanesque intellectuellement et non émotivement. Et c'est en cela qu'elle est la rivale de son auteur. [source : Ed. 10/18]

Ce que j'en pense :

(à venir)

I love Tokyo


I LOVE TOKYO de KAT et SAN, publié chez Soleil, collection Strawberry, 2010.

Résumé :

Aï est une jeune Japonaise à qui les parents déjantés font un jour la “surprise” de déménager à Barcelone. Aïe, ce n’était pas vraiment au programme... Heureusement, Aï se voit admettre dans la plus prestigieuse école de mode d’Europe, ce qui atténue un peu son désespoir. Mais évidemment, rien ne se passe comme prévu !Entre autres mésaventures, elle se crée rapidement des inimitiés avec les pimbêches de l’école qui décident de la rebaptiser “Tokyo”. Malgré tout, Aï s’accroche à sa future carrière et à ses histoires de cœur... [source : Ed. Soleil]

Ce que j'en pense :

Les graphismes sont assez sympathiques, flashy, modernes. C'est un des seuls points positifs de "I love Tokyo".

Cette BD m'a fait songer à une mauvaise adaptation de "Marie-Lune", à la sauce "Clueless." L'histoire est décérébrante, j'ai été passablement déçue tant par le scénario bancal que par le manque de clarté des scènes. J'avais du mal à saisir les changements de plans trop rapides, parfois illogiques, et me demandais si c'était réellement l'histoire qui avançait ou si l'héroïne rêvait seulement.

Une fille japonaise décalée qui se pointe dans une grande école à Barcelone, et se retrouve efflanquée de trois pétasses qui préfèrent avoir cette nouvelle venue proche d'elles que le contraire, histoire de mieux "connaître son ennemi". Évidemment, il y aura des histoires de mecs, dont un en particulier qui permettront d'apporter encore un peu de jalousie au sein de ce monde rutilant. Pour ne rien gâcher, chacune des filles est plus riche que l'autre... Elles passent leur temps sur les bancs de leur école de mode, critiquant les profs, maudissant les groupes imposés pour les T.P., et s'aérant la tête avec des ragots, du cassage de sucre et du shopping. Les personnages sont grossièrement stéréotypés et les interludes qui se voudraient drôles tombent souvent à plat...

J'aurais dû me contenter de regarder la couverture !

Comme ton ombre


COMME TON OMBRE de Patricia LYFOUNG et MANBOOU, publié chez Soleil, collection Strawberry, 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

Un nouveau pont entre BD classique et manga, spécialement pour ces demoiselles !

Résumé :

Le jour où Alice se fait voler son sac, elle n'imagine pas dans quelle aventure cet incident va la plonger.
Son voleur se prend d'une étrange fascination pour elle et la suit partout... Mais quel est le secret de ce vagabond, qui semble dévoré par ses fantômes ? Occupée par ses études d'art, Alice ne s'est rendu compte de rien. Mais elle qui ne s'intéressait pas aux garçons se trouve brusquement séduite par un mystérieux jeune homme apparu dans sa vie... [source : Ed. Soleil]

Ce que j'en pense :

Yoann et Alice, leurs destins croisés.
Il a vécu un drame qui l'a éloigné de sa vie pendant 5 ans, perdant de vue famille, amis, passion et musique, elle se concentre sur ses études aux Beaux-Arts et n'a pas, contrairement à sa meilleure copine, la tête remplie d'histoires de garçons.

Un début d'histoire prometteur pour cette petite BD européenne aux allures de shôjo manga en couleurs.
Les dessins parfois malhabiles et le découpage des scènes parfois peu clair n'empêchent pas d'apprécier la fraîcheur du trait de la jeune dessinatrice, ni le scénario qui gagne en intensité au fil des pages.

dimanche 18 juillet 2010

My lovely Hockey Club




MY LOVELY HOCKEY CLUB de Ai MORINAGA, publié chez Pika, collection Shôjo, 2010.
(Série en 14 volumes).

Résumé :

Hana Suzuki n’aime que deux choses dans la vie : manger et dormir . Intégrée suite à un chantage dans le club de hockey d’un camarade de classe, elle se demande quelles sont ses chances de survivre aux levers matinaux et aux entraînements musclés… Quelle n’est pas sa surprise en découvrant que ce club est en fait le repère de super beaux garçons qui pensent surtout aux voyages et autres avantages qu’apportent le Club ! [source : manga-news.com]

Ce que j'en pense :

(à venir)

AïShite Knight - Lucile, Amour et Rock'n Roll


AÏSHITE KNIGHT de Kaoru TADA, publié chez Tonkam, collection Shôjo, 2010.
(Collection en 4 volumes).

Si je n'avais que quelques lignes :

Yaeko (Lucile) est une jeune fille sage et gaffeuse, surprotégée par un père envahissant, patron d'un restaurant de crêpes okonomiyaki à Ôsaka. Sa meilleure amie l'entraîne dans des concerts de Rock et la voilà au beau milieu d'une bande de chevelus décolorés, le cœur prêt à chavirer...
Un classique incomparable !

Résumé :

Yaeko vit avec son père, gérant d'un restaurant.
La jeune fille a beau y avoir passé sa vie, elle ne sait pas cuisiner ! Et pour cause, un autre destin l'attend... Découvrez l'histoire d'amour drôle et savoureuse entre une jeune fille naïve et un rockeur au grand cœur. [source : Ed. Tonkam]

Ce que j'en pense :

Ca y est : ils l'ont fait ! Enfin une publication française de ce manga que j'attends depuis que je suis adolescente. Il aura tout de même fallu que le marché du manga soit fermement ancré sur le sol français pour qu'un éditeur lance cette série culte.

Culte, disais-je, car non seulement les fans de la première heure, ceux qui ont grandi avec Albator, Candy et le Club Dorothée, mais aussi la jeune génération actuelle, bercée depuis son plus jeune âge de dessins animés et manga divers sont à même selon moi d'apprécier AïShite Knight.

Comment résister à cette bande de "voyous aux cheveux longs", à ces "décolorés" comme le rappelle si souvent le père de Yakko (Lucile) ?
Les graphismes sont un rien vieillots, certes, mais un papa protecteur qui redoute qu'il arrive malheur à sa fille, un jeune orphelin élevé par son grand (demi-)frère, des histoires d'amours croisées et de fans, de musique et de passions, de tendresse et de timidité, ne sont-ce pas là des thèmes impérissables ?

Autre atout fort appréciable, on voit ici l'une des spécialités de la ville d'Ôsaka : les okonomiyaki, ces crêpes si particulières qui font partie des indispensables saveurs de la cuisine japonaise et qui sont trop méconnues en France.
Pour ceux qui voudraient goûter des okonomiyaki, il y a un restaurant à Paris qui en sert et dont voici l'adresse : AKI - 11 bis, Rue Sainte Anne, 75001 Paris. Et pour l'ambiance ou le dialecte si particuliers de la ville d'Ôsaka, le film d'animation "Kié, la petite peste" est une véritable perle !

J'ai si vite en tête les refrains entêtants des chansons des BeeHive que la tête m'en tourne... peut-être ne suis-je pas totalement objective, car il est vrai qu'un beau chanteur-guitariste aux cheveux longs et clairs (de préférence roses devant et blonds derrière) hante encore mes rêves de petite fille qui n'a pas su grandir...

Quelques liens pour écouter les chansons transcrites en français à la fin du volume 1, mais attention à la voix de crooner du chanteur japonais, mdr.
"Car je suis seul sans toi" : (Français), (Japonais)
"Tu es ma seule amie" : (Français), (Japonais)

samedi 17 juillet 2010

Heartbroken Chocolatier
















HEARTBROKEN CHOCOLATIER
de Setona MIZUSHIRO, publié chez Kaze Manga, collection Shôjo, 2010.

Résumé :

Sohta, étudiant dans une école de pâtisserie, sort avec Saeko, d'un an son aînée.
Il l'adule depuis son coup de foudre, il y a quatre ans, et a enfin réussi à sortir avec elle juste avant Noël. Il essaye de combler l'amour de Saeko pour le chocolat, mais elle ne répond pas à ses avances et garde ses distances ! Sohta ne se décourage pas pour autant et se consume dans cette passion qui lui laisse, à chaque fois, la saveur douce-amère du chocolat noir. [source : Ed. Kaze]

Ce que j'en pense :

(à venir)

vendredi 16 juillet 2010

Spicy Pink


SPICY PINK de Wataru YOSHIZUMI, publié chez Glénat, collection Shôjo, 2010.
(Série en 3 volumes.)

Si je n'avais que quelques lignes :

Trop vide, trop stéréotypé et trop fade.
Pour les fans de l'auteur exclusivement...

Résumé :

Sakura Endô.
26 ans. Profession : auteur de shôjo manga. Misono, une amie mangaka de Sakura entraîne celle-ci à une "dating party". Sakura y fait la connaissance d'un chirurgien esthétique, Iku Koreeda. Malgré la mauvaise impression qu'il lui fait, Sakura va accepter de sortir avec lui... [source : Ed. Glénat]

Ce que j'en pense :

"Si seulement je n'avais pas lu Bakuman avant... !" ai-je pensé après seulement quelques pages.

Cette série sans prétention raconte l'histoire d'une mangaka, sa vie, ses amours, son travail, ses hésitations. L'auteur nous précise dans sa postface que l'histoire est inspirée de bruits de couloirs mais n'est pas basée sur sa vie personnelle. Heureusement. Elle tombe trop rapidement dans les clichés typiques du shôjo manga et au final l'œuvre manque de souffle et d'originalité.
Une mise en abîme pareille aurait mérité un scénario bien plus vivant, des situations plus réalistes et un je-ne-sais quoi qui nous prenne aux tripes.

Malheureusement, j'ai lu Bakuman avant ! Et face à cette série, Spicy Pink perd toute saveur.

J'ai découvert très tôt Yoshizumi Wataru, et elle reste à mes yeux une des auteures classiques de shôjo incontournable, tout comme Yuu Watase ou Ai Yazawa, mais plus le temps passe, plus je me sens attirée par des œuvres plus originales comme la série Puzzle, ou des classiques plus anciens, par exemple AïShite Knight.

Je déconseille donc Spicy Pink à celles qui veulent découvrir l'auteur et Marmelade Boy reste selon moi sa série phare.

jeudi 15 juillet 2010

Bakuman














BAKUMAN
de Tsugumi OHBA et Takeshi OBATA, publié chez Kana (Dargaud), 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

L'univers de la publication d'un manga au Japon est rude et impitoyable. Suivez Mashiro et Takagi dans leurs aventures de jeunes auteurs qui entendent bien devenir célèbres et se faire publier. Un véritable bijou !

Résumé :

Moritaka Mashiro possède un don évident pour le dessin.
Il est secrètement amoureux de Miho Azuki. Akito Takagi, le meilleur élève de sa classe, écrit des scénarios et souhaite que Mashiro les transpose en manga. La lente ascension pour réaliser le meilleur manga jamais édité commence ! [source : Ed. Dargaud]

Ce que j'en pense :

Enfin un manga qui pénètre l'envers du décor ! On peut y appréhender le métier de mangaka au Japon, sa complexité, sa dureté, son côté compétitif et impitoyable... bien loin de l'idée dorée que l'on a trop tendance à s'en faire en Europe, surtout lorsqu'on se targue d'avoir réussi à croquer quelques personnages sur papier soi-même. Imaginer qu'il est facile de dessiner un manga parce que les dessins sont "caractéristiques" ou que "tous les personnages ont des gros yeux", ou encore que "de toute façon c'est en noir et blanc" est une idée reçue de beaucoup trop de gens. Le talent ne s'apprend pas au delà d'un certain seuil, et si la technique, elle, peut s'acquérir, il est des choses qui doivent venir naturellement.
[En bref, je critique ici la quasi-totalité des auteurs européens qui sont publiés dans les rayon manga et dont les œuvres, graphiquement et (trop souvent) scénaristiquement pauvres sont une engeance qui pullule et dégrade le niveau général de ce qu'on peut apercevoir dans les librairies.]

On passe en revue tous les stades de création d'un manga jusqu'à sa publication en série dans un magasine, voire adaptation en série animée ou en volumes reliés, le tout dans une action rondement menée par nos deux jeunes héros et les protagonistes qu'ils rencontrent en chemin, amour, famille, drames, école, parcours de vie, etc.

Le duo d'auteurs de "DeathNote" nous sert ici un nouveau titre de qualité. Les graphismes sont excellemment soignés, les personnages d'une amplitude qui ne manquera pas de se développer au fur et à mesure des volumes... A lire absolument !

mardi 13 juillet 2010

Courage Nako !


COURAGE NAKO ! de Aya NAKAHARA, publié chez Delcourt, collection Sakura, 2010.
(Série en 3 vol.).

Résumé :

Lorsque Nako a interrompu le mariage de Haruki pour qu'il puisse rejoindre sa soeur, elle n'imaginait pas une seule seconde qu'elle serait responsable de la faillite d'un grand groupe financier. Pour racheter la faute de leur fille, les parents de Nako vont devoir héberger Konatsu, le jeune frère de Haruki. Problème : Nako et Konatsu ne se supportent pas ! [source : Ed. Delcourt]

Ce que j'en pense :

(à venir)

lundi 12 juillet 2010

Proies


PROIES de Mo HAYDER, publié aux Presses de la Cité, collection Sang d'Encre, 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

Tant de choses peuvent faire basculer la routine d'une vie bien tranquille en un cauchemar infernal. Et parmi toutes ces choses, la disparition d'un enfant, enlevé sous les yeux impuissants de ses parents...
Découvrez avec horreur et délice combien les apparences peuvent être trompeuses. Ce troisième volet de la série du "Marcheur" est un véritable bijou.

Résumé :

Il observe.
Il attend. Puis il prend ce qui ne lui appartient pas. Novembre dans le Somerset. Alors qu'elle dépose ses courses dans le coffre de sa voiture, une femme est jetée au sol par un individu affublé d'un masque de père Noël qui prend la fuite à bord du véhicule. Selon la police, pour qui il ne s'agit que d'un banal fait divers, l'agresseur ne s'est sans doute pas rendu compte de la présence d'une fillette sur la banquette arrière.
Mais le scénario s'assombrit : l'enfant reste introuvable et une deuxième petite fille disparaît dans les mêmes circonstances. Le ravisseur ne tarde d'ailleurs pas à se mettre en contact avec la police. Dans cette nouvelle enquête du commissaire Jack Caffery et du sergent Flea Marley, Mo Hayder prend un malin plaisir à manipuler son lecteur en jouant avec ses peurs les plus primaires. [source : Presses de la Cité]

Ce que j'en pense :

Quoiqu'originaire de Bath, Mo Hayder présente des œuvres qui sont bien loin de l'Angleterre romantique de Jane Austen. Elle retrace des enquêtes d'un réalisme surprenant, et son style d'écriture emporté rend l'action dynamique et facile à visualiser, presque cinématographique.

Ce titre, troisième volet de la série du "Marcheur", continue de mettre en scène le duo de policiers étonnants, solitaires et forts que sont la plongeuse "Flea" Marley de la brigade subaquatique et le commissaire Jack Caffrey de la criminelle. Pour la résolution de l'enquête, leur complémentarité semble évidente, pour le Marcheur, elle l'est à un tout autre niveau. Mais impossible de révéler cela dans ces lignes, il faudrait aller à notre tour parcourir la campagne anglaise à la recherche du vagabond et de ses énigmatiques conseils... Une seule solution s'offre à nous : dévorer ce volume comme les deux précédents.

L'auteur joue encore avec le lecteur, et je regrette d'avoir (encore) réussi à convenir trop rapidement du dénouement, ce qui n'a pas ôté à ma lecture son intérêt premier : j'ai été extrêmement divertie ! Certains retournements inattendus se sont avérés plus sévères que prévus.
Volume après volume, la série gagne en intensité. Les personnages secondaires reviennent peupler la trame de fond, offrant une visibilité énorme sur les lieux et les actions, et j'attends avec impatience le prochain titre de la série.

La série du "Marcheur" comporte pour le moment trois volumes : "Rituel", Skin et "Proies".

Du même auteur : Tokyo

dimanche 11 juillet 2010

Cherish


CHERISH de Wataru YOSHIZUMI, publié chez Glénat, collection Shôjo, 2010.
(One Shot).

Résumé :

Chihiro est élevée par un couple gay !!
Mais, lorsqu'elle retrouve Masanori, son ancien amoureux, à l'université, la jeune fille est troublée. Celui-ci l'avait en effet plaquée à cause de sa situation familiale... [source : Ed. Glénat]

Ce que j'en pense :

L'auteur s'essaie ici à des histoires courtes plus matures qu'à son habitude. Les héroïnes ne sont plus sur des bancs d'écoles... mais à l'université ! Romances, rêves et déceptions, blessures anciennes, on y retrouve tout l'arsenal classique d'un bon shôjo. Malgré tout, presque comme si l'auteur ne parvenait pas à s'éloigner d'histoires plus douces, on sent sa réticence à trop torturer ses héros, on la sent protectrice, presque trop dans le cas présent.
J'apprécie les histoires courtes. Dans ce volume, les deux histoires qui se suivent permettent d'appréhender ce que pourra devenir le manga de Wataru Yoshizumi si elle continue à s'employer à mettre en scène de jeunes adultes.
Un titre à lire donc, pour rester dans un style shôjo moderne classique, presque indémodable, mais qui manque de ce je-ne-sais quoi d'originalité qui lui confèrerait l'immortalité !

Maid Sama !



MAID SAMA ! de Hiro FUJIWARA, publié chez Pika, collection Shôjo, 2010.

Résumé :

Le Lycée Seika était autrefois un lycée réservé uniquement aux garçons.
Misaki a été élue présidente des délégués des élèves et n'aspire qu'à protéger les filles qui sont "sauvagement" humiliées par les garçons. C'est une lutte au quotidien. En dehors des cours, elle travaille dans un Maid Café, mais cette activité doit rester secrète. Malheureusement, comme on pouvait s'y attendre, elle ne le restera pas longtemps, car Usui, un brillant élève de son lycée, tombe sur elle, par hasard.
Il y a fort à craindre qu'elle ne puisse plus mener cette double vie en toute tranquillité... [source : Ed. Pika]

Ce que j'en pense :

Encore une série qui part sur un bon délire costaud !
Un rapport de forces intéressant et quelque peu inhabituel soutient la trame de ce manga : une fille, forte tête, prête à en imposer pour faire régner les droits de ces demoiselles dans un lycée composé exclusivement de garçons et face à elle le champion masculin toutes catégories confondues (ou presque) ! Malheureusement pour elle (déléguée des élèves) qui tient d'une main de fer le lycée pour éviter que les élèves ne versent dans la sauvagerie masculine à tout va, ce dernier apprend son secret. Elle travaille le soir pour aider sa famille, et se déguise en soubrette dans un café à thème pour son travail.

Les personnages ont des comportements un peu farfelus mais le tout est traité avec beaucoup d'humour. Notons qu'on voit aussi au fil des pages de nombreux délires sur les fantasmes sexys (et pas forcément sexuels) des jeunes japonais et japonaises.

Le délire de l'auteur est assez proche de celui de Drôles de racailles en mettant en scène une jeune fille frêle mais de caractère très affirmé, ce à quoi on ajoute une touche de trame manipulatrice, à travers laquelle bien des amitiés transparaîtront sous un nouveau jour...

samedi 10 juillet 2010

PxP


PxP de Wataru YOSHIZUMI, publié chez Glénat, collection Shôjo, 2010.
(One shot).

Résumé :

Ruri Himeno est la vice-présidente du Conseil des élèves au lycée Seiô. Le sujet de la réunion du jour porte sur "P", un mystérieux voleur qui dérobe essentiellement des vieux objets sans valeur, et ce dans l'enceinte de l'établissement. Qui se cache derrière le personnage énigmatique de l'histoire ?! [source : Ed. Glénat]

Ce que j'en pense :

Facile à lire, ce manga un peu fantasque contient deux histoires courtes. Toutes les deux se déroulent en milieu scolaire, cadre cher à l'auteur s'il en est.

La première histoire est assez fraîche, quoique manquant un peu de réalisme, comme l'avoue elle-même la mangaka dans les colonnes de discussion. On se retrouve presque à lire une version de "Cat's Eye" transposée au lycée !
La seconde possède à mes yeux une qualité rare, celle de présenter au public français une partie trop méconnue de la culture japonaise : le théâtre de la troupe féminine Takarazuka. Dans leur club de théâtre/danse, les élèves mettent en scène une imitation de spectacle de la célèbre troupe, et j'espère que les lectrices (et lecteurs ?) iront voir sur internet quelques extraits de représentations de la troupe nippone. L'histoire présentée ici permet aussi d'appréhender la vénération que vouent les fans des spectacles de Takarazuka aux comédiennes qui jouent les rôles masculins... Un bel hommage à ce genre et l'occasion de découvrir un nouveau pan de culture japonaise !

De nombreux titres de l'auteur sont à présent disponibles en français (aux Ed. Glénat) : son titre phare, Marmelade Boy (8 vol.), mais également Mint na Bokura (6 vol.), Random Walk (3 vol.), Ultramaniac (5 vol.), Mais moi je l'aime (2 vol.), Kimi shika iranai (2 vol.), Cherish (One shot) et Spicy Pink (2 vol., en cours de parution).

mercredi 7 juillet 2010

La quête d'Ewilan 3 - L'île du Destin


LA QUETE D'EWILAN 3 - L'île du Destin de Pierre Bottero, publié chez Rageot, collection Rageot Poche, 2006.
(Fin de la première trilogie).

Résumé :

(à venir)

Ce que j'en pense :

(à venir)

lundi 5 juillet 2010

My Girl


MY GIRL de Mizu SAHARA, publié chez Kaze Manga, collection Seinen, 2010.

Résumé :

Un jeune homme découvre qu'il est le père d'une fillette de cinq ans le jour où l'amour de sa vie meurt et lui en confie la charge.
Ces deux êtres fragiles vont alors se soutenir l'un l'autre en partageant le souvenir de la disparue. Malgré ce point de départ mélodramatique qui ne manquera pas de tirer quelques larmes aux âmes sensibles, le récit ne s'attarde jamais grossièrement sur le spectacle de la douleur, laissant la part belle à des scènes de vie quotidienne d'une grande tendresse, dans lesquelles Mizu Sahara montre comment l'affection (pour sa famille, ses enfants et ceux des autres...) tient une place bien plus centrale dans notre existence que la culture moderne nous laisse le croire.
Parents, grands-parents, professeurs... Autour de la vie des enfants, le monde se structure et les liens se tissent. Une chaleureuse bienveillance plane sur le quotidien tout à tour grave et léger de Masume et Koharu. [source : Ed Kaze]

Ce que j'en pense :

Un titre magnifique qui parle de l'amour sous toutes ses formes, et plus particulièrement d'un père envers sa fille (et inversement).
Les traits de l'auteur ajoutent encore un zeste de pureté à l'histoire, poignante et émouvante, de ces deux êtres qui ne se remettent pas de la perte de celles qu'ils aimaient tant.
Ils avancent en tâtonnant pour tenter de découvrir ce bonheur tout proche et vivre épanouis.

Le volume comporte de nombreuses pages couleurs en ouverture de chapitres, qui permettent d'admirer la patte incroyable de l'auteur en terme d'illustrations. Un jeu de matières, de teintes et de textures, d'ombres et de lumière que je ne me lasse pas de contempler...

A recommander aussi aux amateurs de coccinelles.

Dog Style


DOG STYLE de Modoru MOTONI, publié chez Taïfu, collection Yaoi, 2010.
(Série en 3 vol.).

Résumé :

Teru, jeune voyou surnommé Stray dog, est sauvé par Miki Terayama.
Ils sont tous les deux amoureux d'autres hommes ce qui ne les empêche pas de coucher ensemble. Pendant leurs ébats, Teru se comporte comme un chien errant affamé et apparemment c'est loin d'être agréable ! [source : Ed. Taïfu]

Ce que j'en pense :

J'ai été surprise par ce manga assez décalé, différent de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent en yaoi (histoires sentimentales entre garçons).

C'est un titre assez mature puisqu'on peut voir en image de nombreuses scènes d'ébats amoureux et immature également, surtout du point de vue des caractères des lycéens en scène. Les deux héros se cherchent et se blessent sans parvenir à se détacher de leur quotidien violent et hostile. Dans cet univers cru de mauvais garçons, les sentiments amoureux sont voilés par l'admiration envers les aînés, par la fidélité pour les potes qu'on se doit de mettre au premier plan, par toutes ces revanches que prennent les bandes les unes sur les autres et qui font passer par la case "hôpital".
Teru et Miki ont une planque secrète, le haut d'un immeuble abandonné. Là, entre les mégots et quelques cannettes vides, ils tentent d'échapper quelques instants à leur quotidien dangereux. Ces deux jeunes hommes perdus, blessés et méfiants partagent alors une liberté qui leur est interdite... entre rage, désespoir et tendresse maladroite.