samedi 30 juillet 2011

La photo qui tue


LA PHOTO QUI TUE - Neuf histoires à vous glacer le sang de Anthony HOROWITZ, publié chez Le livre de Poche, collection Jeunesse, 2007.

Résumé :

Un appareil photo d'occasion bien embarrassant, une antique baignoire en fonte d'où s'écoule du sang, un bus de nuit sans passager, un ordinateur démodé qui affiche des messages inquiétants, un souvenir rapporté de vacances...
Neuf histoires à glacer te sang, où la réalité la plus anodine glisse inexorablement vers le cauchemar. L'horreur est un genre qu'Anthony Horowitz affectionne particulièrement. Il le pousse à son paroxysme en l'introduisant dans l'ordinaire et la banalité des choses qui nous entourent. [source : Ed. Le Livre de Poche]

Ce que j'en pense :

Des histoires londoniennes effrayantes à souhait.
Évidemment, l'auteur écrit pour les enfants, donc à trente ans, ce livre n'empêchera pas de dormir la nuit.
Quoique plus toutes récentes, ces nouvelles restent tellement ancrées dans le réel qu'il me paraît évident qu'elles sont à proposer à tout jeune homme ou toute jeune fille qui a envie de se faire peur en lisant (à partir de 10 ans).
Chacune d'entre elles présente une situation réaliste, qui dégénère invariablement, parfois là où on s'y attendrait le moins. Tous types de sujets y passent : les cadeaux aux parents, les trajets en bus, les jeux vidéos, le cauchemar qui nous poursuit le matin au réveil, etc.

Horowitz fait partie, selon moi, des grands auteurs pour jeunes ados. Ses histoires courtes effrayante, sa série fantastique "David Eliot" (2 vol.) et celles des "Frères Diamant" dans le domaine policier représentent pour moi des immanquables de la littérature jeunesse.

vendredi 29 juillet 2011

Les navigateurs de l'Infini


LES NAVIGATEURS DE L'INFINI - suivi de Les Astronautes de J.-H. ROSNY AÎNÉ, publié aux Editions Ombres, collection Petite Bibliothèque des Ombres - Les classiques de l'Utopie et de la Science-Fiction, 2011.

Résumé :

Les Navigateurs de l’infini, qui date de 1925, est sans doute son chef-d’œuvre.
Une mission d’exploration débarque sur Mars où elle découvre une race extra-terrestre, les Tripèdes, « irradiant une surnaturelle beauté ». Ils sont les derniers représentants d’une espèce très ancienne et très évoluée qui disparaît peu à peu, cédant la place à une nouvelle forme de vie, les Zoomorphes. Lors de son retour sur Terre, l’expédition ramène avec elle deux de ces êtres, un père et sa fille.
Cette dernière tombe amoureuse de l’un des terriens et le mode de reproduction sur sa planète étant quasi parthénogénétique, elle donne naissance à un hybride en pensant très fort au père qu’elle souhaite pour son enfant. [source : Ed. Ombres]

Ce que j'en pense :

Dans un style littéraire archaïque et charmant, l'auteur amène toute la fraîcheur de la science-fiction moderne dans ses balbutiements. Comme il est drôle de lire les conjectures faites sur des planètes dont on connaît aujourd'hui la nature (Mars, dans le cas de cet ouvrage).

Ce livre est à replacer dans son contexte. Écrit dans les années 20, il reste précurseur d'un style en développement, à mi-chemin entre le livre de science-fiction et le roman d'anticipation. Couvant malgré tout le désir de transmettre des valeurs (ouverture de l'esprit et de la perception, espoir, esprit d'aventure, entraide, partage, etc.) l'auteur place ses personnages dans un abîme fantastique sublimé où le lecteur, dévorant les pages de texte trop courtes couvertes d'un style au charme désuet, se perdra à son tour sur les côtes de la Planète Rouge.

Évidemment, j'adore.