vendredi 31 décembre 2010

Alchimie


ALCHIMIE de Beth FANTASKEY, publié aux Editions du Masque, collection MsK, 2010.
(One Shot).

Résumé :

Dans le laboratoire du père de Jill Jekel, il y a une boîte, fermée à double tour.
Jill sait qu'elle ne doit y toucher sous aucun prétexte. Mais quand son père est retrouvé assassiné dans des circonstances mystérieuses et qu'elle découvre que ce dernier avait vidé le compte en banque destiné à payer ses études, elle n'hésite plus. Car cette boîte contient le secret de la transformation du célèbre Dr Jekyll en son alter ego maléfique, Mr Hyde. En reproduisant cette formule, Jill décrochera certainement la bourse d'études qu'elle convoite.
Au laboratoire, elle est aidée par son ami Tristan Hyde, dont les motivations sont plus obscures... et plus dangereuses. Parviendront-ils à résister au pouvoir de l'élixir ? Tout n'est qu'une question d'alchimie... [source : Ed. du Masque]

Ce que j'en pense :

C'est l'histoire d'une fille timide qui n'aime pas le feu, mais qui adore jouer avec la flamme. L'histoire d'un garçon qui était davantage que simplement lui-même, et ne s'en satisferait probablement jamais. Un récit classique revisité, ponctué de secrets indicibles, un roman d'amour et d'horreur.

Plus on avance dans le livre, plus les chapitres sont courts, haletants, et la chute se rapproche. Le rythme est de plus en plus soutenu, et si ça ne fait pas de ce roman une œuvre incontournable, il n'empêche que j'ai été contente de lire un texte un peu plus mature que d'habitude (pour un roman ado).

Relire Stevenson est une nécessité, avant ou après la lecture d'Alchimie.

vendredi 17 décembre 2010

Bal de givre à New-York


BAL DE GIVRE A NEW-YORK de Fabrice COLIN, publié chez Albin Michel, collection Wiz, 2011.
(One Shot).

Résumé :

Anna Claramond ne se souvient plus de rien.
Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l’insaisissable Masque, un fugitif recherché.
Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ? [source : Ed. Albin Michel]

Ce que j'en pense :

A la liste des sujets qui me déplaisent, outre la politique et les guerres (avec une mention spéciale pour la seconde guerre mondiale), on peut désormais officiellement ajouter les évènements autour du 11 septembre.

Je n'ai pas aimé ce livre. Tout d'abord parce que le ton de l'auteur, au fil des pages, est exagérément pompeux, comme s'il voulait prouver au monde que la Langue Française se détériore dans la plupart des romans ados et qu'il refusait de participer au massacre. Chose qu'il n'a pas réellement accomplie selon moi car si en terme de langue, le niveau est rehaussé, le sujet du livre coule toute possibilité de réconciliation avec le lecteur insatisfait que je suis.
Il nous emmène à travers près de 300 pages en faisant croire à une magnifique histoire d'amour bien stéréotypée, en nous privant en fin d'ouvrage de la satisfaction escomptée.

Ce monde auquel on a cru pendant le récit tombe complètement à plat, et j'avoue que j'ai regretté d'avoir passé 3 heures à le lire.

Le fantastique n'est plus tangible dans les mots de Fabrice Colin, et j'ai la certitude que ce qu'il écrira à l'avenir ne sera plus à mon goût, à moins qu'il ne se démarque par un nouveau style, plus proche du réel dont il fait maintenant partie et où il semble avoir trouvé sa place et planté sa plume. Il utilise l'irréel pour servir une cause réelle, un masque apposé pour rendre le sujet moins abrupt.

Les romans d'Old Haven ou du Maître des Dragons sont loin, et sa série des "Soeurs Wilcox" comme tout ce qu'il écrira dorénavant s'adressera à un public différent, moins féru de fantastique.

jeudi 16 décembre 2010

Des choses fragiles


DES CHOSES FRAGILES - Nouvelles et merveilles de Neil GAIMAN, publié chez J'ai Lu, collection Fantastique, 2010.
(One Shot).

Résumé :

Rencontrer les Grands Anciens dans les rues de Londres, goûter la chair de l'oiseau-soleil d'Égypte, survivre aux antivirus de la Matrice, voilà un aperçu des voyages auxquels nous invite Neil Gaiman, dans autant de fables tragiques et grotesques, de poèmes doux et cruels, de récits terribles et merveilleux, où réalité et fantasme s'accouplent à l'ombre de Conan Doyle, H P Lovecraft, C S Lewis ou encore Ray Bradbury.
Une mosaïque de sons, d'odeurs, d'idées, d'échos, de souvenirs éphémères, de choses fragiles à garder précieusement dans le grenier de sa mémoire. [source : Ed. J'ai Lu]

Ce que j'en pense :

(à venir)

samedi 4 décembre 2010

Marine Hunter


MARINE HUNTER de OOTSUKA Shiroh, publié chez Pika, collection Shônen, 2010.
(Série en 5 vol.)

Résumé :

A la fin du XXIe siècle, presque tous les continents sont immergés et le monde est entré dans une nouvelle ère maritime.
Shark, un fish-half de requin, va combattre pour sa liberté. Sa quête ne vient que de commencer ! [source : Ed. Pika]

Ce que j'en pense :

Une petite série au rythme bien envolé, qui reprend tous les stéréotypes du genre, sur fond de fantastique marin type "Waterworld", version délirante.

Le héros, aux pouvoirs incontrôlables, est bridé par un anneau (son piercing de la lèvre) qui le relie à un point déterminé pour l'empêcher de circuler librement. Une jeune fille pure et innocente, avec une jolie poitrine et un caractère vraiment niais, lui touche l'anneau par inadvertance, et se voit devenir sa maîtresse et les voilà liés par un lien invisible...
A réserver à ceux qui débutent le manga et qui aiment les titres d'action un peu décalés et les gros monstres, avec au passage une jolie fille dénudée dont le héros se fiche royalement.

Le scénario tient en peu de lignes : Le héros se plaint, on apprend un bout de son histoire - combat contre un ennemi croisé à un genre de poisson - rencontre de l'héroïne, le héros se plaint, l'héroïne se plaint - combat - rencontre avec un petit personnage qui rejoindra l'équipe après un - combat contre un nouvel ennemi croisé avec un poisson - suite à quoi le héros se plaint encore, etc etc etc.

Autant dire que en 2/3 de volume, ce manga m'a lassée. Incapable de venir à bout de ce premier volume, je l'ai survolé, et ça m'a largement suffi. C'est officiel, je n'accroche absolument plus au genre shônen...

vendredi 3 décembre 2010

Le cercle secret - 2


LE CERCLE SECRET - Volume 2 de Lisa Jane SMITH, publié chez Hachette, collection Black Moon, 2010.

Résumé :

Par amitié pour Diana, Cassie a renoncé à Adam.
Mais elle peine tout comme lui à contrôler ses sentiments interdits. Cet amour est d'autant plus impossible que Cassie a intégré le Cercle, où elle pratique une forme ancestrale de magie... qui à tout moment peut se révéler noire. La sulfureuse Faye le sait bien, elle qui semble prête à tout pour étendre sa puissance. Alors que Cassie cherche sa place après une initiation mouvementée, une ombre surgit des ténèbres et menace l'équilibre chancelant du Cercle.
Entre morts mystérieuses et ententes fragiles, les jeunes sorciers vont apprendre qu'à trop jouer avec le feu, on se brûle... [source : Ed. Hachette]

Ce que j'en pense :

On ne peut pas se contenter de ce second volume, qui plonge plus avant dans les mystères sans regretter de ne pas encore pouvoir lire le troisième...

L'intrigue se corse doucement, et les problèmes qu'elle avait esquissé dans le volume 1 se referment lentement sur Cassie.
Elle manque de confiance en elle et en ses pouvoirs, elle n'ose pas se rebeller contre l'emprise toujours plus oppressante de Faye...
Le mystère se lève peu à peu sur le sinistre crâne de cristal aux pouvoirs maléfiques. De nouveaux drames viendront assombrir le quotidien des jeunes membres du Cercle et l'histoire de leurs parents commencera a être révélée.

Bien entendu, l'histoire reste un fondu enchaîné de clichés adolescents, et l'amour interdit, irrépressible et incontrôlable de l'héroïne reste au centre de ses tourments.

Une lecture facile sans prise de tête mais bien agréable tout de même. Espérons que l'auteur ne prolongera pas sa série au point de la gâcher, puisqu'on attend la suite avec impatience ! Le suspense reste à son comble...

jeudi 2 décembre 2010

Amulet




AMULET de Kazu KIBUICHI, publié chez Akileos, 2008-2010.

Résumé :

A la suite d'une tragédie familiale, Emily, Navin, et leur mère emménagent dans une très vieille maison afin d'y commencer une nouvelle vie.
Au cours de leur première nuit dans cette étrange maison, la maman d'Emily et de Navin est enlevée par une créature à tentacules. Livrés à eux-mêmes, les deux enfants vont devoir se débrouiller pour se sortir de cette situation et sauver leur mère. [source : decitre.fr]

Ce que j'en pense :

A découvrir à partir de 12 ans, cette série d'action fantastique regorge de surprises.
Les décors sont magnifiques, le dessin est propre et soigné et le trait, quoique japonais, s'apparente davantage à de la BD occidentale qu'au style manga.

L'histoire est corsée. Les personnages souffrent, peinent et doivent surmonter mille dangers. Des drames, des traquenards, des surprises, un nouvel univers qui s'offre à eux, rien ne se passe comme on l'aurait imaginé. Les deux jeunes héros vont devoir grandir bien vite, et apprendre à se débrouiller par eux-même, d'abord pour sauver leur maman, et ensuite pour la tâche qui devient leur quête, car investis d'une mission (liée à l'amulette que porte la jeune fille) ils n'auront d'autre choix que de persévérer.

Je ne veux pas dévoiler trop l'action parce que cette série en vaut vraiment la peine. Certes, elle reste une série pour (grands) enfants, mais cela n'empêche pas de l'apprécier en tant qu'adulte.

On ne pourra pas reprocher à l'auteur de laisser stagner ses personnages dans un rôle un peu lassant, ni dans des situations cocasses ou d'aventures toujours répétées, au contraire. Les lieux évoluent, nous dévoilant toujours plus avant ce mystérieux décor, et même si certains choix peuvent paraître un peu faciles, le scénario nous entraînera jusqu'à la dernière page, avec une avidité sans bornes.

Pas encore un classique, mais il faudrait y remédier.

dimanche 28 novembre 2010

A l'ouest de Tôkyô


A L'OUEST DE TÔKYÔ de YAMADA Naito, publié chez Carabas, collection Alternative, 2004.
(One Shot).

Résumé :

Yamada Naito commence sa carrière en 1987, alors qu'elle est encore étudiante.
Son manga Kiss est prépublié dans Young Magazine, hebdomadaire à gros tirage pour post-adolescents des éditions Kôdansha, après avoir reçu le prix du meilleur jeune auteur, de l'année. Pendant près de 10 ans, elle va être une mangaka au sens classique du terme, avant de commencer à partir de 1996 à dessiner en utilisant des techniques plus modernes, la photo et l'informatique. Un an plus tard, encouragée par cette nouvelle manière de travailler et lassée du système d'édition traditionnel, elle part s'installer - avec son chat - à Paris.
Pendant deux ans, tout en continuant à dessiner, elle partagera son temps entre la France et le Japon. Yamada Naito - elle signe NUIT au Japon - est aujourd'hui l'une des icônes incontournables de la BD indépendante japonaise. [source : Ed. Carabas]

Ce que j'en pense :

(à venir)

vendredi 26 novembre 2010

Play !


PLAY ! de Q-Tarô HANAMIZAWA, publié chez Taïfu, collection Shônen, 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

J'ai perdu 25 minutes de ma vie à lire ce manga... Rendez-les moi !!!
Daubique, tout simplement.

Résumé :

Taishi Katsugari est un étudiant fan de heavy metal, Uta Maikura est choriste classique. Rien ne les prédestinait à se rencontrer… Pourtant, tous les deux vont faire partie d’un groupe pop/rock composé principalement de filles !
Entrez dans le monde pop de HanaQ… Le rock naïf, love & graffiti !! [source : Ed. Taïfu]

Ce que j'en pense :

J'ai rarement lu de manga aussi mauvais.
C'est mièvre, niais, lent et sans profondeur.

Ce titre s'adresse à un public masculin assez jeune et religieusement puceau, mais sur le point de commencer la découverte de sa propre sexualité. Jeunes hommes, pas besoin d'aller vers les manga hentaï (coquins), Play! est là pour vous...
En résumé, un shônen qui montre trois jeunes filles dont "l'amoureuse" du héros qui a la tête (et la mentalité?) d'une enfant de 10 ans mais avec une bonne poitrine, sans caractère, qui ne servent qu'à permettre au héros de fantasmer.
Forcément, le jeune homme est un puceau japonais tout ce qu'il y a de plus banal : émoustillé par le moindre contact direct ou indirect, il mate les culottes et les poitrines qui s'attardent sous son regard de poisson mort (référence au graphisme vraiment très moche).
On prend le parti que le héros aime le métal, et l'héroïne fait partie d'une chorale et écoute du classique, suite à quoi ils sont recrutés dans un groupe pop.

Le scénario est sans intérêt, les personnages lassants et l'intrigue (quasi) inexistante.

Signalons que l'éditeur propose ce volume pour la modique somme de 7,95€, autant dire qu'il y a mieux pour dépenser son argent.

Ce manga est tellement affligeant de nullité que j'en déconseille la lecture à quiconque sait lire, utilisez ces précieuses minutes autrement ! Et si ma critique vous interpelle ou que vous vous demandez vraiment de quoi il retourne, foncez sur le site de l'éditeur, les premiers chapitres sont disponibles en lecture en ligne. Par contre, sur ce coup-là, ne faites pas la même erreur que moi, n'imaginez pas que la suite va en s'améliorant !

jeudi 25 novembre 2010

Ascension
















ASCENSION
de Shin'ichi SAKAMOTO, publié chez Delcourt, collection Také, 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

Un manga fort et passionné sur l'escalade retraçant l'histoire de jeunes hommes déterminés à trouver leur place en se dépassant et en se confrontant à des défis toujours plus intenses.
Une série d'une puissance incroyable !

Résumé :

Buntarô Mori n'aime que la solitude.
Transféré dans un nouveau lycée, son existence sans saveur est bouleversés quand un camarade, fan d'escalade, lui lance un défi insensé: entreprendre l'ascension d'un bâtiment scolaire sans matériel ni préparation, Buntarô atteint le toit et se sent réellement vivant pour la première fois de sa vie. L'appel de la grimpe sera désormais plus fort que tout. Se rapprocher du ciel pour se sentir vivant. [source : Ed. Delcourt]

Ce que j'en pense :

(à venir)

mardi 23 novembre 2010

Chi - Une vie de chat


CHI - Une vie de chat - Volume 1 de KONAMI Kanata, publié chez Glénat, collection Glénat Kids, 2010.

Résumé :

L'histoire d'un petit chat qui perd sa famille et est "adopté" par un couple possédant un petit garçon. Le seul hic : ils vivent dans un immeuble où les animaux sont interdits...

Ce que j'en pense :

A propos de l'histoire et de la qualité de l'œuvre d'abord, je peux dire que j'ai été passablement satisfaite. La couverture (quoique jaquette fixe) est belle, le papier de qualité et les nombreuses pages couleurs illuminent l'ensemble qui rend particulièrement bien.
L'histoire se ponctue de petites historiettes très brèves mettant en scène un évènement de la vie du petit chat : un souvenir, une découverte, une habitude, un jeu...

Ce premier volume raconte son adoption par la famille qui le recueille dans la rue le soir où il se perd. L'auteur prête au chat pas mal d'intentions et de pensées qui le rendent assez ... couillon. Ou attachant, selon l'humeur. Quoi qu'il en soit, digne d'un vrai petit chaton, il fait bêtise sur bêtise et le tout dans la joie et la bonne humeur ou presque.
L'humour (moins marquant que dans la série manga Michael qui traite aussi des chats) ne suffit pas à rendre la série captivante et les petites touches de vie quotidienne s'enchaînent agréablement sans rendre la série réellement intéressante. Je vois plus ce titre comme un bel hommage à offrir à des amoureux des chats inconditionnels, quoique même dans ce domaine, il y ait mieux à conseiller en manga, en livres ou en BD.

A propos de l'édition française, je m'étonne du choix éditorial de l'éditeur de publier un manga pour adultes (quoique sans scènes choquantes aucunes) dans une collection directement dédiée aux petits. Ce manga n'a rien d'un album pour jeunes enfants et est en outre vendu à un prix totalement rédhibitoire : 10,55€ le volume ! A ce prix-là, heureusement qu'il y a plein de pages couleurs, et tout et tout.
Je peux encore comprendre la volonté de l'éditeur de publier tout ça dans un sens de lecture français, pour s'adresser à un plus large public, mais au final ça reste beaucoup trop onéreux pour le lecteur moyen curieux.
Le choix de traduction au niveau du langage du chat me déplaît également : voir parler une boule de poil qui dit "ZE suis blablabla, Z'ai froid.." m'énerve vraiment, qui plus est dans une collection dédiée aux "kids".

Dommage, cette petite série somme toute bien mignonne aurait mérité mieux.

samedi 20 novembre 2010

Night World - 4


NIGHT WORLD - Volume 4 : Ange Noir de Lisa Jane SMITH, publié chez Michel Lafon, 2010.

Résumé :

Le Night World ne se limite pas à un endroit précis.
Il nous entoure. Ses lois sont très claires : sous aucun prétexte son existence ne doit être révélée à qui que ce soit d'extérieur. Et ses membres ne doivent pas tomber amoureux d'un individu de la race humaine. Sous peine de conséquences terrifiantes. Découvrez ce qui arrive à ceux qui enfreignent les règles... Un soir d'hiver glacial, Gillian trouve la mort dans une forêt. Par chance, un inconnu nommé Angel est là pour la ramener à la vie.
Cet être éthéré aux cheveux dorés et aux yeux violets l'intrigue profondément. Alors que Gillian retourne dans le monde des vivants, ce nouvel ange gardien décide de l'accompagner. Il devient son protecteur invisible qu'elle seule peut voir, et lui murmure à l'oreille des conseils pour mettre les garçons à ses pieds. En quelques jours, elle est la reine du lycée ! Mais les demandes d'Angel deviennent de plus en plus étranges...
Et bien qu'elle décide de ne plus y répondre, celui-ci ne la laisse pas en paix. Elle doit alors se poser la terrifiante question : qui est cet ange et que lui veut-il vraiment ? [source : Ed. Michel Lafon]

Ce que j'en pense :

Quatrième volume... De nouveaux mystères ? Pas vraiment. Plutôt une certitude qui pointe, montrant que Ash semble rester au centre de l'histoire. Les sorcières, leurs lignées, et les querelles entre le Night World et ceux qui veulent côtoyer les humains se précisent.

Encore une histoire d'amour sortie de nulle part en apparence, qui sous ses abords de "crise d'adolescence" nous permet de mieux comprendre l'univers fantastique du monde de la nuit.
La principal de l'intrigue se déroule en quelques jours à peine, et le volume se dévore, comme les premiers beaucoup trop rapidement.

Je dirai encore une fois que je regrette que l'auteur mette si longtemps à raccrocher les wagons et à nous servir une histoire continue, mais l'étau se resserre. Je garde espoir, et attends la suite avec impatience !

Le cinquième volume "L'Élue" est déjà annoncé pour janvier 2011.


Chronique des deux premiers volumes : Nightworld 1-2
Chronique du volume 3 :
Nightworld 3

vendredi 19 novembre 2010

Rock


ROCK de Kyôko OKAZAKI, publié chez Casterman, collection Sakka, 2010.
(One shot).

Résumé :

On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Rock et Astro se rencontrent, tombent amoureux et se marient après leur première nuit passée ensemble. Mais Rock apprend vite que la vie n'est pas toujours rose quand on a un mari infidèle et une belle-soeur directrice d'une agence de mannequins, mangeuse de femmes à ses heures perdues et prête à tout, y compris à briser votre couple, pour faire de vous le top model qui la rendra richissime (" une trend-setteuse multi-supports ", dit-elle).
Entre comédie romantique survoltée et conte de fées halluciné, Kyoko Okazaki fait souffler un vent d'hystérie sur le monde de la mode, ses nuits enfiévrées saturées de décibels et ses fuites dans les paradis artificiels. [source : Ed. Casterman]

Ce que j'en pense :

(à venir)

jeudi 18 novembre 2010

Irrésistible alchimie


IRRESISTIBLE ALCHIMIE de Simone ELKELES et Cyril LAUMONIER, publié chez La Martinière, 2011.

Résumé :

Brittany est l’image même de la jeune fille parfaite.
Belle, blonde et intelligente, elle vient d’une famille aisée et sort avec le capitaine de l’équipe de football. Elle sait bien maîtriser ses émotions, mais elle cache une douloureuse fêlure : elle s’oppose à ses parents qui veulent placer dans une institution, sa soeur aînée, gravement handicapée. Alex Fuentes est d’origine mexicaine, il est bien sûr séduisant en diable, mais c’est le bad boy du lycée.
Il fait partie d’un gang impliqué dans des trafics de drogues, comme son père, qui en est mort. En dernière année au lycée Fairfield, Brittany et Alex sont obligés de travailler en binôme leur cours de chimie. Alors que tout les oppose, leur attirance est immédiate. Et leur amour sera contrarié par des événements brutaux qui ne cesseront de s’amonceler sur eux.
[spoil =>] Membre d’une bande armée qui sème la terreur, Alex est malgré lui rattrapé par les exigences du chef du gang.

Et Brittany, malgré ses efforts passionnés pour le sortir de là, ne parviendra pas à le protéger. Vengeance, meurtre, drogue, Alex prend conscience que ce monde n’est pas le sien. Au risque de perdre son amour, il fera tout pour sauvegarder l’existence de Brittany. Mais il ne pourra pas s’échapper de son milieu d’origine….Ce n’est que des années plus tard, après un exil et une réadaptation difficile, que la vie finira par sourire à Alex : ses retrouvailles avec Brittany prouveront que l’amour de nos deux héros aura survécu à l’épreuve du temps. [source : Ed. de La Martinière]

Ce que j'en pense :

(à venir)

mercredi 17 novembre 2010

Blazer Drive




BLAZER DRIVE de Seichi KISHIMOTO, publié chez Kurokawa, 2010.

Résumé :

A Néo-Tokyo, les habitants ont résolu le problème de l'écologie grâce à des stickers remplis d'énergie : les Mystickers.
Certains humains sont capables de dompter ces Mystickers, on les appelle les Blazers. Daichi est un jeune Blazer sans histoires, jusqu'au jour où une mystérieuse secte tente de l'enlever. Une lutte sans merci s'engage alors... [source : Ed. Kurokawa]

Ce que j'en pense :

Un manga pour garçons assez marrant, dans le pur genre nekketsu (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sh%C5%8Dnen#Le_nekketsu).
Le monde futuriste est assez proche de nos banlieues du 21è siècle, utilisant des objets de notre quotidien (les autocollants) devenus "artefacts" chargés de pouvoirs, entraînant un besoin de s'en procurer pour accéder aux pouvoirs qu'ils peuvent conférer. Pas mal d'humour, des combats, du danger, et une bonne dose de courage.
Le héros est (évidemment) un être à part, et pas de bol, il perd son frère bien aimé en réalisant que celui-ci tentait de le protéger. Il va désormais marcher dans ses pas pour essayer (une fois n'est pas coutume) de le sauver.

Les (jeunes ?) lecteurs assidus de shônen seront sans nul doute satisfaits à la lecture de ce titre, somme toute assez accessible et plein de rebondissements et d'humour.

Quant à moi, je ne peut pas me considérer convaincue : ce que je reproche la plupart du temps aux titres shônen, c'est de traîner en longueur de manière excessive. Pour ce titre-ci, comme la série est en cours de publication au Japon, impossible de présager de la suite, mais dans l'univers impitoyable de la publication des manga, soit le titre marche (et traîne trop en longueur à mon goût), soit il capote (et la plupart du temps les auteurs bâclent la fin, ce qui ne me plaît pas davantage). Dans les deux cas, et quoique ce titre m'ait l'air prometteur, je préfère me remettre aux seinen et shôjo.

mardi 16 novembre 2010

Le mythe de Cthulhu


LE MYTHE DE CTHULHU de Howard Phillip LOVECRAFT, publié chez J'ai Lu, collection S-F Fantasy, 1996.

Résumé :

Partout dans le monde renaissent des rituels hideux, typiques d'un culte blasphématoire que l'on croyait disparu à jamais : le culte de Cthulhu. Les peuplades primitives se révoltent pour adorer d'odieuses idoles à l'effigie de la monstrueuse créature à tête de poulpe, endormie depuis des millions d'années dans sa demeure sous-marine de R'lyeh. Les temps seraient-ils venus ? Quelques hommes courageux, comme le professeur Angell, de Providence, l'inspecteur Legrasse et le premier lieutenant Johansen, vont tenter de s'opposer au réveil de Cthulhu.
Mais que peut le courage contre une abomination venue d'outre-espace, dont la simple vue suffit à vous faire perdre la raison ? Six nouvelles terrifiantes du maître de Providence, où se déchaînent des forces que l'esprit humain ne parvient même pas à concevoir... [source : Ed. J'ai Lu]

Ce que j'en pense :

(à venir)

dimanche 14 novembre 2010

A comme association - 2


A COMME ASSOCIATION - Volume 2 : Les limites obscures de la magie de Pierre BOTTERO, publié chez Gallimard Jeunesse et Rageot Romans, 2010.
(Série en 8 vol.).

Si je n'avais que quelques lignes :

Ombe a son caractère : elle est solitaire, forte, indépendante et rudement mignonne. Elle a la manie de "foncer dans le tas", ce qui l'empêche de faire preuve de discrétion, au grand dam de "l'Association" qui l'emploie.
Par contre, il n'y a pas plus efficace pour casser du monstre récalcitrant !
Un pur régal.

Résumé :

Prénom : Ombe.
Age : 18 ans. Description : cheveux blonds et courts en pétard, yeux bleus, allure sportive. Profession : agent stagiaire à l'Association et étudiante (officiellement). Signe particulier : incassable. Aime : sa moto, tabasser un bon gros monstre, qu'on lui fiche la paix. Mission : faire l'effet d'une bombe sur gobelins et trolls. [source : Ed. Gallimard/Rageot]

Ce que j'en pense :

Saurez-vous repérer les différentes allusions que fait l'auteur au fil des pages ?
Dans un style très péchu, l'auteur nous décrit les aventures d'une jeune fille puissante qui vit à deux cent à l'heure. Alors que d'autres auraient choisi la facilité ou évité les conflits, Ombe, elle, fonce dans le tas.
Une série fantastique et pleine d'action dans un Paris moderne truffé de références. Un véritable bijou.

La série, originellement écrite à quatre mains (Pierre Bottero et Erik L'Homme) a failli ne jamais voir le jour, suite au décès prématuré de Pierre Bottero. Des douzes volumes prévus, seuls huit verront le jour. Les quatre premiers, déjà rédigés, selon l'idée de départ et la suite, de la seule plume d'Erik L'Homme, rendant un hommage tout mérité à l'écrivain disparu prématurément dans un accident de moto.

samedi 13 novembre 2010

A comme association - 1


A COMME ASSOCIATION - Volume 1 : La pâle lumière des ténèbres de ERIK L'HOMME, publié chez Gallimard Jeunesse et Rageot Romans, 2010.
(Série en 8 vol.).

Si je n'avais que quelques lignes :

Jasper n'est jamais en manque de sortilèges et d'enchantements. Il n'est presque jamais à court de calembours ou autres jeux de mots, sauf quand il croise Ombe, jolie blonde pulpeuse qui, comme lui, travaille en secret pour l'Association et se charge de ramener à l'ordre vampire, gobelins ou loup-garous dissidents...
Tout simplement génial.

Résumé :

Prénom : Jasper.
Age : 15 ans. Description : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon. Profession : agent stagiaire à l'Association et lycéen (à ses heures perdues). Signes particuliers : pratiques la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l'Agent stagiaire Ombe. Mission : démanteler un trafic de drogue chez les vampires. [source : Ed. Gallimard/Rageot]

Ce que j'en pense :

Une série fantastique dans le paris moderne. Un exercice de style truffé de doubles références, de jeux de mots et d'allusions à saisir au vol. Un ouvrage tel qu'il possèdera plusieurs degrés de lecture, selon la culture générale du lecteur.
Bien entendu, le héros est un ado normal, qui oscille entre ce qu'il sait être son domaine de prédilection et ses doutes (existentiels ou de compétences).

La série, originellement écrite à quatre mains (Pierre Bottero et Erik L'Homme) a failli ne jamais voir le jour, suite au décès prématuré de Pierre Bottero. Des douzes volumes prévus, seuls huit verront le jour. Les quatre premiers, déjà rédigés, selon l'idée de départ et la suite, de la seule plume d'Erik L'Homme, rendant un hommage tout mérité à l'écrivain disparu prématurément dans un accident de moto.
Le décès de Pierre Bottero m'avait fait de la peine à l'époque, je réalisais (comme des années plus tôt lorsque Marion Zimmer Bradley nous a quittés) que le monde venait de perdre une part de magie, que JE venais de perdre l'un des écrivains que j'appréciais vraiment et que, summum de la déchirure morale, certaines séries seraient vouées à ne jamais être terminées. Je pense qu'il est indispensable de féliciter Erik L'Homme pour le travail qu'il a eu la force de poursuivre, pour l'hommage indispensable qu'il a intégré à la série et qui m'a tiré conjointement larmes et sourires (voir essentiellement les volumes 4 et 5).

vendredi 5 novembre 2010

Hyper l'Hippo


HYPER L'HIPPO de Jean-David MORVAN et Nicolas NEMIRI, publié à L'École des Loisirs, collection Mille Bulles, 2010.
(One Shot).

Résumé :

Adrien, il a un chien qui s'appelle Zoreilles.
Le chat d'Adeline, son nom c'est Ressort. Et Antoine, il a nommé son hamster Galipette ! Moi, mon prénom, c'est Arthur ! Et mon animal à moi, il s'appelle Hyper!! Si vous n'avez pas remarqué, je vous le dis : Hyper, c'est un hippo ! [source : Ed. Ecole des Loisirs]

Ce que j'en pense :

Un trait moderne et athlétique, une histoire toute douce et pleine de tendresse, comment ne pas aimer ce gros hippopotame bleu ?

Arthur nous raconte l'histoire de son doudou, Hyper, qui est près de lui à tous les instants. Il est rusé, joueur, protecteur et avec Arthur, ils accomplissent les quatre cent coups.

J'ai apprécié les détails à suivre, comme le t-shirt de Hyper qui varie selon les situations, et les plans des cases, souvent déformés comme s'ils étaient pris à travers une lentille ou une caméra. On passe de Arthur l'enfant à Arthur le magicien, ou le rêveur, et ce petit garçon plein d'imagination nous entraîne d'un bout à l'autre de l'histoire avec son air mutin.

Thèmes de l'album : doudou, amitié, vie quotidienne, imagination, hippopotame.

jeudi 4 novembre 2010

Broken Blade
















BROKEN BLADE
de YOSHINAGA Yunosuke, publié chez Bamboo, collection Doki-Doki, 2010...

Résumé :

Sauver son pays ou sauver ses amis...
comment choisir ? Le continent de Cruson est une terre de magie, où chaque homme est le détenteur d'un étrange pouvoir. Lygatt, venu au monde sans une once de ce pouvoir, y fait figure d'exception... Et c'est bien malgré lui qu'il va être emporté dans le tourbillon naissant d'un conflit total. Spectaculaire chronique d'une guerre, récit épique du cruel destin de . quatre jeunes gens tragiquement liés par l'amitié. [source : Ed. Bamboo]

Ce que j'en pense :

La lecture du premier volume ne m'avait pas convaincue. Je pensais avoir à faire à une ixième série ennuyeuse d'héroïc-fantasy à la sauce adolescents attardés... Quelle erreur !

La série présente la situation politique de départ, le conflit armé présent, les douleurs de la guerre, les choix politiques qui incombent aux puissants, le pouvoir énorme mis aux mains d'une poignée de gens seulement qui ont les clefs pour faire basculer le conflit comme ils l'entendent, la cruauté et la rudesse d'un monde opprimé, les alliances imprévues qui font changer la victoire de camp, les incompréhensions et le drame qu'elles engendrent, la soif de vengeance et la difficulté du pardon, la folie et le courage nécessaires à certaines tâches et les pertes indues.

Certes, les héros sont tous beaux, et présentent bien, mais le travail graphique au niveau des golems de métal, des "mechas", est vraiment très pointu.

L'histoire part d'un principe de base simple, quatre amis que la vie et le destin a séparés se retrouvent des années (quelques années...) plus tard, bardés d'obligations et enfoncés jusqu'au cou dans un conflit qui les dépasse, obligés de faire face et d'agir au mieux. Forcés de faire des choix qui ne sont jamais sans conséquences, ils vont se retrouver pris dans un engrenage captivant : à ce stade-là, c'est fichu, on attend le prochain volume avec impatience !

La série se concentre sur les quatre protagonistes, ainsi que sur le conflit armé. Les volumes sont d'une densité (presque) incroyable et plus on avance dans la série, plus l'arrière-plan se dessine, laissant présager une suite haletante.

Un titre à lire absolument.

mercredi 3 novembre 2010

CFSL Shuffle 1 - Speed Paintings


CFSL SHUFFLE Tome 1 - Speed Painting (Collectif), publié chez Ankama, collection Café Salé, 2009.

Résumé :

Café Salé Ink vous présente la série CFSL Shuffle. Une suite de petits livres thématiques à emporter partout.
Peu connu du grand public, le speed painting est un exercice de peinture numérique rapide et un phénomène en pleine expansion. L’idée étant d’exécuter en quelques heures maximum une œuvre complète, les auteurs ont su trouver des manières expressives et synthétiques pour retranscrire rapidement leurs visions. Chaque artiste parvient en quelques instants à réaliser une illustration avec des techniques personnelles en couleurs ou en noir et blanc. Personnages ou paysages, scènes d’action ou concepts : l’essence de chaque idée et la sensibilité des auteurs jaillissent immédiatement et avec une forte présence. Une édition www.cfsl-ink.com ! [source : Ed. Ankama]

Ce que j'en pense :

Dommage qu'ils soient assez chers, ces petits art books.
J'aime vraiment le trait de certains de ces illustrateurs, modernes, improbables, parfois sombres et glauques, tantôt mignons et attachants.
La série des CFSL Shuffle comporte plusieurs titres aujourd'hui, mais il est triste de savoir que les auteurs qui couvrent les pages ne sont pas (ou excessivement peu) rémunérés pour leurs œuvres. Un moyen moderne de se faire connaître et publier ou une vaste entreprise d'exploitation et d'argent pour un éditeur ? A chacun de voir.

lundi 1 novembre 2010

Un monde sans ciel


UN MONDE SANS CIEL de Yuana KAZUMI, publié chez Tonkam, collection Shôjo, 2010.
(One Shot).

Résumé :

Le plus grand rêve des enfants vivant dans un monde sans ciel est d'aller contempler de leurs yeux, la véritable voûte céleste.
Ciel, un SBANT (robot ultra perfectionné humanoïde), dont la fonction principale est normalement de servir de domestique, est défectueux. Un jour, il décide de partir en voyage avec son amie Mana, à la recherche d'un chemin menant au ciel !. [source : Ed. Tonkam]

Ce que j'en pense :

Dans la lignée des autres titres de sa série "Sentimental Comedy", Yuana Kazumi présente ici une fable fantastique assez mignonne, mais sans grande portée. Contrairement à d'autres titres du même auteur, je n'ai pas été particulièrement emballée par ce volume. Probablement parce que l'auteur signe ici une œuvre qui était destinée à tenir en un chapitre, et qu'elle a prolongé à la demande de son éditeur, mais pas suffisamment longtemps pour réellement creuser l'univers présenté. Plus frustrant qu'autre chose, ce manga m'a donné envie de lire la suite des aventures de ces jeunes gens (humains et robots), suite inexistante et qui ne verra probablement jamais le jour.

Niveau graphismes, le style est fidèle à lui-même, des personnages assez travaillés, des décors tramés souvent réduits à leur plus simple expression, du mouvement et du son à travers les images, le tout sensiblement centré sur les personnages.

Dommage donc que ce petit one shot n'aie pas autant d'intérêt que les autres séries de l'auteur, mais il est vrai que le format "histoire courte" n'est pas un style facile à maîtriser non plus...

Malgré tout, je conseille vivement la lecture des autres comédies sentimentales de Yuana Kazumi : "Haru Hana" (3 vol.), "Des milliers de larmes" (2 vol.), La fleur du sommeil (2 vol.), "Kachinko" (2 vol.) et "Bienvenue au Wakusei Drops" (2 vol.), en laissant ce volume unique en lecture bonus pour les réels fans de l'auteur.

samedi 30 octobre 2010

Pink


PINK de Kyôko OKAZAKI, publié chez Casterman, collection Sakka, 2007.
(One Shot).

Résumé :

Le rose, c'est la couleur préférée de Yumi, 22 ans, employée de bureau le jour, prostituée la nuit.
Une situation que la jeune femme a choisie, désireuse de vivre sans dépendre de personne. De cette façon, elle échappe également aux explications sur la présence chez elle d'un animal de compagnie plutôt étrange : un crocodile ! Le train-train de Yumi vacille cependant lorsqu'elle croise Haruo, le jeune amant de sa redoutable belle-mère. Elle reconsidère alors sa façon de vivre, et se prend à rêver d'une existence différente.
Héroïne moderne, décomplexée et drôle, Yumi a un caractère bien trempé, et nous apparaît tout à la fois fragile et tonique, désabusée, mais aussi pleine d'espoir. Pink est le premier récit traduit en français de Kyôko Okazaki, la grande dame de la bande dessinée japonaise. [source : Ed. Casterman]

Ce que j'en pense :

(à venir)

vendredi 29 octobre 2010

Anniversaire - 6



Bon, bah puisque je ne poste plus forcément un message par jour, je me suis donnée la peine de faire à la fois un article (BD) et ce petit billet aujourd'hui.

Le mois dernier, ce blog a pris de nouvelles couleurs, je le trouve plus pratique d'utilisation aussi. J'essaie de diversifier le genre de choses que j'y mets, et pour ce faire me donne comme tâche de lire pas mal de livres sur mes pauses, plutôt le genre d'ouvrages qui m'intéressent mais que je n'achèterai pas. Grâce à ce nouveau système d'utilisation optimisée de mon temps (lol) les articles sur Kamichu, Ral Grad ou encore Lyz par exemple ont pu voir le jour...

Patience pour tous les articles incomplets, ils se rempliront avec les jours qui passent ! Au moins, maintenant, il est possible de voir si un article est complet ou non grâce aux menus sur le côté, bien pratique, jusqu'à ce que j'omette d'en mettre un à jour, haha.

Heureusement, Noël arrive, et je ne lâcherai pas le morceau durant les fêtes ! Après tout, c'est souvent l'occasion de recevoir pas mal de choses, la fin d'année, non ? Raaah, je sens que je devrai encore m'acheter une nouvelle bibliothèque en 2011.... ou alors je devrai commencer à faire du tri et brader certains ouvrages sur les brocantes.

Bref, merci de me suivre à travers ces aventures livresques, que vous soyez fervent lecteur ou que vous découvriez ce blog à l'instant. N'hésitez pas à laisser des commentaires !

Le rêve du papillon 1


LE RÊVE DU PAPILLON - Volume 1 de Richard MARAZANO et Yin LUO, publié chez Dargaud, 2010.
(Volume 1/4).

Résumé :

Tutu s'est réveillée dans un monde inconnu et absurde où l'amour est éternel.
Un monde gouverné par un dictateur, où des lapins bizarres la suivent partout, et dont les habitants ne l'aiment pas beaucoup... La petite fillette souhaite très vite qu'une seule chose : rentrer chez elle. Une fable magique et intemporelle an quatre albums dans un monde de poésie, d'humour et de fantaisie. [source : Ed. Dargaud]

Ce que j'en pense :

Une sorte d'Alice au Pays des Merveilles, dans l'univers industriel de Charles Dickens. Magique et pénétrant.
La série semble un peu confuse de prime abord, troublant le lecteur car pris de court par l'animosité des créatures animales anthropomorphes est terrible. Ils bannissent les humains de leur société, confrontant le lecteur à une société abominable dans laquelle est coincée (semble-t-il) notre jeune héroïne. Pourtant, ce monde peut être plein de magie et de douceur pour qui sait la trouver...
Cette histoire conviendra à des jeunes à partir de 12 ans, et sans limite d'âge au delà.

Les graphismes sont empreints d'un je-ne-sais-quoi qui rappelle le manga, sans s'en rapprocher pour autant. L'ensemble donnant un rendu esthétique très doux, fluide et glacé par endroits.

Trois volumes encore pour connaître la conclusion de cette aventure !

jeudi 28 octobre 2010

Lyz et ses cadavres exquis


LYZ ET SES CADAVRES EXQUIS de Alexis HORELLOU et Delphine LE LAY, publié chez Petit à Petit, 2010.
(One shot).

Résumé :

Lyz vient de perdre son père, thanatopracteur de son village. Elle ne l'a pas avoué aux gens qui viennent la voir pour faire préparer le corps de leurs proches défunts en vue de leurs enterrements. Mais Lyz a beau avoir observé son père pratiquer, elle a des goûts bien personnels qu'elle met en avant lorsqu'elle pratique. Et la suspicion des villageois commence là. Il est clair pour eux que le bonhomme est dérangé, vu comment il prépare les cadavres ces derniers temps, et personne ne l'a plus croisé depuis...

Ce que j'en pense :

On retrouve ici une petite fille qui a des goûts bien étranges, à l'image sans doute de son éducation. Elle a grandi dans un funérarium et a souvent observé son père préparer les morts.
L'histoire est assez sombre, on retrouve l'ambiance des contes campagnards de la littérature classique française (Maupassant, Seignolle...) avec un je-ne-sais-quoi de terrible en plus.

Les images sont magnifiques, les dessins aux lourds aplats de couleurs directes et crues à l'acrylique ont une force incroyable et rendent l'œuvre extrêmement marquante. Les couleurs (et la qualité) de la couverture correspondent à ce qu'on trouvera en ouvrant le livre, chose assez rare pour une bande dessinée, ou généralement la couverture laisse présager des merveilles qu'on ne retrouve que rarement une fois le livre ouvert.

Les auteurs ont retracé sur un blog la petite histoire de la création de l'oeuvre à l'adresse suivante : http://aventuredelyz.over-blog.com/
On retrouve une partie de ces photos et informations en fin d'ouvrage dans la section intitulée "Les coulisses de Lyz" qui nous éclaire sur la création de cette bande dessinée.

mercredi 27 octobre 2010

Le sourire de la Baby-Sitter 1


LE SOURIRE DE LA BABY-SITTER - Volume 1 Calista de JIM et GRELIN, publié chez Soleil Productions, 2010.
(Volume 1/2).

Résumé :

Deux copines, Anna et Calista.
Ni très courageuses, ni très ambitieuses. Calista fait du baby-sitting pour une famille aisée. Anna s'incruste dans une soirée et découvre l'appartement. Les deux copines adoreraient vivre dans un appartement pareil... Mais savent qu'elles n'ont absolument pas les moyens de se payer ça. Anna se fait larguer par son mec, et doit venir cohabiter dans le petit appart minable de Calista. Une nuit, par jeu, Anna lance à Calista : et si elles séduisaient le mari chez qui elle fait du baby-sitting ? Si elles giclaient sa femme pour choper sa place, simplement ?..
Elles gagneraient vingt ans sur leur parcours normal. Et, lancé au départ comme une vague plaisanterie, les deux copines se font le pari d'y arriver. Et vont tout faire pour. Portrait de deux adolescentes désenchantées, Le Sourire de la Baby-Sitter est une chronique acide et délicieusement cruelle, portée par l'ironie de Jim et le trait redoutablement dynamique de Grelin. [source : Ed. Soleil]

Ce que j'en pense :

J'aime vraiment le trait graphique de Grelin. Une fois de plus, je reste ébahie de tout ce qu'il parvient à transmettre à travers ses dessins, déformés et expressifs.

L'histoire est assez banale, deux filles à la morale vacillante voient une possibilité d'argent facile et un défi à relever... Sans calculer le mal qu'elles peuvent causer, elles montent leur plan, irréfléchies et calculatrices à la fois.

Une histoire bien d'aujourd'hui, qui montre des personnages presque trop réalistes qui donnent froid dans le dos et font réfléchir à l'impermanence du quotidien et aux conséquences que peuvent avoir des actes irréfléchis.

Vivement la suite (et fin).

mardi 26 octobre 2010

Kamichu !
















KAMICHU !
de Hanaharu NARUKO, publié chez Ki-Oon, 2010.

(Série en 2 vol.).

Résumé :

Déesse et collégienne...
Un improbable mélange qui complique considérablement la vie de Yurie. Mais déesse de quoi ? C'est ce que s'efforce de découvrir la jeune fille, flanquée de ses amies Matsuri et Mitsue. Seulement voilà, régler les problèmes des habitants n'est pas de tout repos, sans compter que Yurie ne tarde pas à croiser le chemin de plusieurs des divinités de sa ville... Toutes plus farfelues les unes que les autres ! Entre Totoro et Le Voyage de Chihiro, un manga craquant et débordant de charme ! [source : Ed. Ki-Oon]

Ce que j'en pense :

Une série courte assez dense, mignonne comme tout et pleine de bons sentiments.
Yurie, l'héroïne, comme souvent, est un peu cruche. Enfin, la décrire par ce terme ne lui rend pas honneur. Disons plutôt qu'elle est très très timide et se découvrant une nature de déesse, vu son sens de l'abnégation et du devoir, elle va surmonter épreuve sur épreuve... La vie n'est pas vraiment simple pour cette jeune collégienne amoureuse.

On retrouve tout au long des pages les tsukumogami (esprits/dieux des objets) et autres petits kami (divinité) de la vie quotidienne à travers une fresque qui a la tendresse des meilleurs Miyazaki (donc, faire référence à Totoro ou Chihiro n'est pas un abus de la part de l'éditeur !). L'univers des croyances et des rites religieux japonais est bien mis en évidence, même si ce n'est pas forcément évident de tout saisir si l'on n'est pas initié à toutes ces habitudes culturelles. Les habitudes au temple shintô, les divinations, les prédictions, les frasques des kami, le type de dieux qu'on rencontre, les objets porte-bonheur, la puissance magique, etc sont autant de petites touches de l'univers japonais qui sont ici mises en avant.

Mais après tout, peu importe si vous ne comprenez pas tous ces rituels, c'est avant tout l'histoire d'amitié entre trois copines, et l'histoire sentimentale de Yurie, apprentie déesse et collégienne qui vous divertiront ! Mais si le nom de tanuki ou de maneki-neko vous évoque quelque chose, cette série n'en aura que plus de valeur...

Un bien joli titre, à conseiller aux plus jeunes, mais pas que !

lundi 25 octobre 2010

Reckless


RECKLESS de Cornelia FUNKE, publié chez Gallimard, collection Gallimard Jeunesse, 2010.

Si je n'avais que quelques lignes :

Quand les contes de fées deviennent réalité, créant un monde fantasmagorique d'aventures et de cauchemars... retrouvez, de l'autre côté du miroir, les deux frères Reckless (Téméraire) dans ce premier volet de la nouvelle série de l'auteur de la saga Cœur d'Encre !

Résumé :

En découvrant un monde extraordinaire derrière le miroir de leur appartement new-yorkais, Jacob Reckless pensait avoir trouvé la liberté.
Mais cet univers fascinant est aussi dangereux et, un jour, Will, son jeune frère, déjoue la vigilance de Jacob et le suit à travers le miroir. Victime d'un maléfice, il se transforme en monstre, brisant ainsi le cœur de celle qu'il aime... Reckless n'a que deux jours pour le sauver ! [source : Ed. Gallimard]

Ce que j'en pense :

(à venir)

samedi 23 octobre 2010

Blue Dragon - Ral Ω Grad




BLUE DRAGON - Ral Ω Grad de Tsuneo TAKANO et Takeshi OBATA, publié chez Kana, collection Dark Kana, 2009.
(Série en 4 vol.).

Résumé :

Les Kages sont des ombres maléfiques et monstrueuses qui s'attachent aux hommes.
Une seule personne peut les vaincre : Ral ! Avec l'aide de Grad, le terrible Blue Dragon qui vit en lui, Ral parviendra-t-il à sauver le monde ? [source : Ed. Kana]

Ce que j'en pense :

Une série courte de fantasy, dont l'univers fantastique est assez bien trouvé, classique et se reposant sur des bases assez communes, mais tout de même empreint d'un je-ne-sais-quoi de plaisant et assez bien mené.
Les monstres vivaient dans leurs monde (ténèbres, forcément), puis elles se sont attachées aux ombres des vivants (côté lumière, c'est évident...), et petit à petit sont parvenues à survivre en parasitant des êtres. Il existe plusieurs niveaux de parasitage, et bien entendu notre héros fera partie de l'élite voire plus !

J'ai été surprise par le côté sensiblement coquin de plusieurs scènes, même si ça ne tourne jamais bien loin, le héros est irrésistiblement attiré par les grosses poitrines de ces demoiselles...
Le côté humoristique qui se dégage de l'œuvre m'a également bien plu, sur fond d'histoire assez banale, mais qui tient tout de même la route : un élu qui a trahi son camp part à la reconquête de celui-ci, des deux côtés (Ral, l'humain et Grad, le kage) on tente de profiter d'eux ou d'usurper leur pouvoir si convoité. L'innocence du héros fait souvent sourire, et malgré quelques incohérences, il a quand même de la chance de sortir de son cocon sous la forme d'un minet de 18 ans super canon... un hasard ? Ses opposants et rivaux, eux aussi, seront dotés d'apparences privilégiées... et la grande vilaine (enfin, pas tant que ça) elle aussi nous emplit la tête de dessins sensuels et exquis, elle qui veut atteindre une beauté toujours plus parfaite. Serait-ce afin de faire comprendre la futilité d'une telle quête que le dessinateur a choisi ces graphismes ?
Je ne crois pas...

Bref, la série est pleine de bons sentiments, nos héros viennent en aide à tant de châteaux et villages sur leur route que le petit groupe d'aventuriers s'étoffe au fil des chapitres.

J'ai comme l'impression que le dessinateur est un admirateur d'Egawa Tatsuya, dont je suis moi-même une fervente admiratrice. Je trouve que ses nénettes, et plus particulièrement encore Obscuria, font penser aux filles que dessine Egawa, quoiqu'un peu plus charnues tout de même...

Point appréciable : la présence en fin de volume 3 d'un dossier assez complet retraçant les origines de la série (jeu vidéo et dessin animé) et décrivant la montée de l'intérêt envers cet univers au Japon ; en fin de volume 4 on retrouve une galerie de croquis préliminaires ainsi que la suite et fin du dossier sur l'historique du titre.

Mon gros regret reste évident, la fin de la série a manifestement été bâclée, il manque un à deux volumes et l'action se précipite vraiment trop sur les derniers chapitres. Certes, on boucle la quête et on a des réponses, mais tout de même..... "peut mieux faire" !

vendredi 22 octobre 2010

Mes chères filles
















MES CHÈRES FILLES
de Hee-Eun KIM, publié chez Clair de Lune, collection Manga, 2010.

Résumé :

C'est le 19e siècle en Angleterre.
De petites demoiselles adorables évoluant dans cette époque victorienne particulièrement austère. Meg, Jo, Beth et Amy. Beth fait vraiment figure de vilain petit canard au milieu de ses sœurs talentueuses. Dès sa rentrée dans l'institut privé chargé de former les futures princesses, elle se distingue par un comportement jugé inapproprié pour une demoiselle!! Beth a du souci à se faire...? [source : Ed. Clair de Lune]

Ce que j'en pense :

Une très libre adaptation des "Quatre filles du Dr. March" de Louisa May Alcott, où l'auteur rend "justice" au personnage de Beth, qui devient ici l'héroïne principale de la série. Attention, l'auteur a tout de même transposé cette histoire qui se déroulait originairement pendant la guerre de sécession aux Etats-Unis (1861-65) à l'Angleterre victorienne (1837-1901)...

L'intrigue va se dérouler dans un pensionnat pour jeunes gens de bonne famille, étrangement mixte (pour l'époque...). Les quatre filles gardent dans les grandes lignes leur caractère ou leurs talents d'origine qui seront ici utilisés à des fins scolaires, et pas de trace de la maman à l'horizon.

Bref, pour apprécier pleinement la lecture, il est indispensable de voir ce titre comme quelque chose de totalement détaché de l'œuvre dont elle s'inspire, car même si l'auteur montre clairement son appréciation envers le roman, elle a préféré se jouer des convenances et laisser sa passion (manifeste également) pour l'époque victorienne anglaise l'emporter sur les bonnes manières^^

Les graphismes sont fins et vraiment jolis. On peut retrouver dans son style ce côté désuet des manga des années 70 (type Garasu no kamen ou Candy) et l'ensemble est vraiment plaisant. Les couvertures ne mentent pas sur le contenu !

En fin d'ouvrage, de petits rappels bien agréables permettent de situer certains points de culture ou de voir d'où l'auteur a tiré son inspiration pour les lieux ou les évènements qu'elle met en place.