mardi 11 mai 2010

Constance


CONSTANCE - Journal d'une jeune fille aux premiers temps de la Nouvelle-Angleterre de Patricia CLAPP, publié à l'Ecole des Loisirs, collection Médium Poche, 1988.

Si je n'avais que quelques lignes :

Tout simplement le meilleur roman historique (sous forme de journal intime) pour adolescents jamais écrit... mais ce n'est là que moi humble avis.

Résumé :

Ce récit en forme de journal intime nous conte l'histoire vraie des origines de la colonie de Plymouth, fondée au 17ème siècle par des colons partis d'Angleterre à bord du Mayflower et qui débarquèrent en un coin du littoral de l'actuel État du Massachusetts, sur la côte est de ce qui devait devenir les États-Unis d'Amérique.
La jeune fille qui se tient sur le pont du Mayflower, en ce jour de Novembre 1620 où les émigrants arrivent en vue de la " Nouvelle Angleterre " ne se réjouit guère de ce qu'elle pense que l'avenir lui réserve dans ce pays de sauvages. Âgée de quatorze ans, vive, très féminine, sensible à l'attrait des jeunes hommes, Constance Hopkins regrette la vie qu'elle a laissée à Londres et redoute - à juste titre - la dureté de celle qu'elle va trouver ici.
Dans un cahier que lui a offert sa belle-mère, elle note au jour le jour événements et impressions, tenant ainsi la chronique vivante, parfois terrible, souvent drôle, des commencements du Nouveau Monde jusqu'aux jours de l'établissement définitif. [source : decitre.fr]

Ce que j'en pense :

J'ai lu et relu cette histoire. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai ri et pleuré en suivant Constance dans son journal. Mon exemplaire (d'époque) est tout jauni, sali, déformé, il perd ses pages... et fait vraiment peur à voir. J'ai ces dernières années offert ce livre plusieurs fois, à des gens à qui je tenais énormément, parce qu'il renferme encore et toujours ma vision de l'amour, et cette magie inhérente à ces récits qui marquent notre histoire.
"Constance" fait partie de ces livres-là.

Je voudrais pouvoir dire que c'est le côté historique qui m'a accrochée, le réalisme avec lequel la dureté de la vie, les déboires et les souffrances sont vécues qui m'ont retournée... et pourtant, ce seront les caprices de cette jeune adolescente, ses tâtonnements, son amitié discrète, cette façon qu'elle a de tenir à ses proches, et plus que tout ses questionnements amoureux qui restent gravés dans ma mémoire.

J'avais d'ailleurs tellement lu ce livre durant ma jeunesse que je m'en étais fait une idée toute tracée. C'est en le faisant lire à un ami que je suis tombée des nues lorsqu'il m'a fait remarquer un second degré de lecture : mes yeux d'enfant continuaient de percevoir les choses innocemment, alors que certains passages pouvaient être réinterprétés de manière plus... coquine, ou suggestive, disons ! Combien de fous rires j'ai pu avoir en le relisant, en marmonnant "Ah, c'est vrai !" alors que l'image de toujours se teintait d'un langage d'adulte.
Je me souviens suite à cette découverte d'avoir lu des passages entiers, au micro d'un amphithéâtre (presque) vide avec une amie, dans le cadre d'émissions de radio fantasques, après avoir couvert le tableau de Pokémon en tous genres, ou un petit makkuro-kuro-suke tout en haut dans le coin, histoire que la prof ne l'efface pas....

Bref, pour moi "Constance" fait partie de ces romances incontournables que l'on doit lire enfant pour en savourer toute la fraîcheur, sans en gâcher la saveur.

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