mercredi 5 mai 2010

L'épouvanteur (Saga)


L'EPOUVANTEUR de Joseph DELANEY, publié chez Bayard Jeunesse, 2005-2010.

Résumé :

" L'Epouvanteur a eu de nombreux apprentis, me dit maman.
Mais peu ont achevé leur formation. Et ceux qui y sont parvenus sont loin d'être à la hauteur. Ils sont fragiles, veules ou lâches. Ils se font payer fort cher de bien maigres services. Il ne reste que toi, mon fils. Tu es notre dernière chance, notre dernier espoir. Il faut que quelqu'un le fasse. Il faut que quelqu'un se dresse contre les forces obscures. Tu es le seul qui en soit capable. " Thomas Ward, le septième fils d'un septième fils, devient l'apprenti de l'Epouvanteur du comté.
Son maître est très exigeant. Thomas doit apprendre à tenir les spectres à distance, à entraver les gobelins, à empêcher les sorcières de nuire... Cependant, il libère involontairement Mère Malkin, la sorcière la plus maléfique qui soit, et l'horreur commence... [source : decitre.fr]

Ce que j'en pense :

Une quête initiatique, quoi de plus classique comme thème ? Et pourtant, comment expliquer alors cette impression d'étrangeté qui s'empare de nous lorsqu'on lit cette série ?

L'auteur présente un jeune garçon, fils de fermier, dans une société médiévale qui a le goût de l'Angleterre, qui va être envoyé en apprentissage chez un Épouvanteur.
De toutes les personnes au service du peuple, l'Épouvanteur est celui qui est le moins bien récompensé de ses efforts : il est craint, rejeté, souvent haï et parfois révéré. On ne fait appel à lui qu'en cas de problème majeur, une sorcière qui dévaste le Comté, un fantôme récalcitrant, ou autre ignominie...
Le jeune Thomas accepte avec réticence de partir aux côtés de cet homme qui lui mène la vie dure et l'astreint à un entrainement ascétique. Malgré tout, lorsque surviennent les dangers, le garçon réalise avec effroi à quel point cet entraînement lui permet de garder la vie sauve...

Ce que j'apprécie tout particulièrement dans cette série est d'être confronté à un univers fantastique différent de ce qu'on nous sert habituellement. On a la saveur de cette magie naturelle qui sous-tend le quotidien. Pas de sorts clinquants, de couleurs chatoyantes, de super-pouvoirs ni de comportements excentriques, on prend des ingrédients naturels, des formules et des rites savamment étudiés et, bâton en main, on chasse la sorcière.

Si la série semble plus adaptée à un public de jeunes lecteurs masculins, elle plaira aussi à toute jeune fille qui accepte de lire des séries fantastiques dans lesquelles la romance n'est pas mise au premier plan et où l'amitié, l'aventure et la confiance sont des valeurs d'or.

En résumé, vivement le volume 7 !

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